Au cœur de la crispation des salariés de Castorama à Brest (Finistère), une « prime Macron » de 300 €, alors qu’ils espéraient près de 1 000 €… À l’appel de Force Ouvrière et de la CGT, 45 salariés, sur les 109 que compte le magasin, ont donné de la voix samedi 2 mars 2019, pour défendre leur pouvoir d’achat. Une grève « douce » avec distribution de tracts à l’entrée du magasin.
« Sous payés »
Une position que Bruno Le Moal, délégué syndical FO chez Castorama Brest défend en regardant du côté de la concurrence, et notamment les magasins Leroy-Merlin. « En moyenne, les salaires y sont plus élevés d’environ 100 € par mois » , affirme le syndicaliste qui regrette la non prise en compte des situations familiales difficiles.
« Chez Castorama, de nombreux salaires dépassent péniblement le Smic. » Il dénonce aussi la précarité, le recours régulier à l’intérim ou aux CDD « qui tirent les salaires vers le bas » .
Les salariés en grève se sont rassemblés devant l’entrée de Castorama à Kergaradec, samedi 2 mars 2019, et distribué des tracts.
Les salariés en grève se sont rassemblés devant l’entrée de Castorama à Kergaradec, samedi 2 mars 2019, et distribué des tracts.
L’enseigne Castorama (une centaine de magasins en France) est détenue depuis 2002 par le groupe anglais Kingfisher, un géant du commerce de détail spécialisé dans le bricolage, qui possède aussi les magasins Brico-Dépôt.