Les manifestations d'hostilité à Macron, à sa politique et à ses méthodes de gouvernement se font quotidiennes dans toute la France, entrainant la jeunesse des lycées et des universités dans les rues de nos cités.
Les médias, en particulier à la télé, ne retiennent de ces marches nocturnes que les feux de poubelles . Paris brûle-t-il ? On pourrait le croire vu d'un fauteuil, loin des événements. Et les commentaires veulent faire converger les esprits vers la mémoire des Gilets jaunes, et leur prétendue violence. Pour que chacun ne nous frissonne en visionnant, aujourd'hui, les jeunes manifestants .
Or, les Gilets jaunes étaient pluriels : du Puy-en-Velay, où la population modérée a mis le feu à la Préfecture, à la grande peur du Président, aux gens si modestes que jusqu'à là, on les ignorait. Certes un jour à Paris, la rage aidant, certains manifestants ont brûlé quelques voitures, menaçant des hôtels particuliers dans les beaux quartiers, approchant même de l'Elysée.
Il n'en fallait pas plus pour lâcher la police déchaînée et massivement armée.
Résultats : cinq ou six éborgnés, des mains arrachées, de nombreux condamnés.
"Vous ne parlez pas des vitrines éclatées et pillées...".
Justement, j'y viens. Car durant ces dernières soirées, dans les différents quartiers de Paris traversés, pas un seul incident de ce genre constaté, selon les journalistes de la télé présents.
Ces derniers soirs, pourtant la police matraque...
Mobile apparent : de jeunes manifestants pour qui l'ennemi, c'est la retraite à 64 ans.
JEAN LÉVY
publié le
mercredi 22 mars 2023
sur
https://twitter.com/i/status/1637917438246285313