"canempechepasnicolas" :
Macron, "le Mozart de chez Rothschild", selon la rumeur qui court dans cette banque, nous la conte belle : il enjolive sa voix pour en récolter des millions...N'est-ce pas là la preuve de la continuité dans la carrière du candidat ?
"Rue 89" nous rappelle celle-ci :
Au fait, il faisait quoi chez Rothschild, Emmanuel Macron ?
Par Rémi Noyon
"Bien avant de devenir ministre de l’Economie, Emmanuel Macron a travaillé dans les bureaux feutrés d’une banque d’affaires. C’est dans cet établissement au cœur du pouvoir qu’il s’est acoquiné avec les patrons français.
On lui accordera le sens du timing. Emmanuel Macron devient banquier d’affaires [PDF] en septembre 2008, dix jours seulement avant la chute de Lehman Brothers. Le jeune homme n’a alors que 30 ans et va gagner en quelques années seulement, malgré les soubresauts de la crise financière, son surnom de « Mozart de la finance ».
Macron fait partie de ces énarques satinés qui décrochent très vite de jolies fonctions dans le privé, plutôt que de poursuivre dans l’administration ou les cabinets ministériels. Après sa sortie de l’Ena (Ecole nationale d’administration), il a passé plusieurs années à « l’Inspection » (générale des Finances) tout en s’attirant les bonnes grâces de l’économiste Jacques Attali, qui le recommandera à François Henrot, le bras droit de David de Rothschild."
Celui-ci n'a-t-il pas, parlant de son protégé, évoqué ses qualités attachées à sa fonction de banquier d'affaire - la rouerie nécessaire pour boucler positivement les gros dossiers - pour convoiter la magistrature suprême ?
Emmanuel Macron joue bien son nouveau rôle En Marche vers l'Elysée.
Pas gauche pour un sou, il se veut bien adroit (à droite), ce nouveau Mozart de la Finance qui nous joue de la Flûte pour nous enchanter...
Mais nos laisserons-nous charmer ?
Jean LEVY
Macron travaille sa voix... avec un chanteur d'opéra
Lors de son grand meeting à Lyon samedi, Emmanuel Macron a pris un ton plus calme, loin de son envolée rauque du 10 décembre dernier qui lui avait valu de nombreuses railleries. Et pour cause: le candidat travaille désormais avec... un chanteur d'opéra.
"Populiste" pour les uns, "mystique" pour les autres, la péroraison du discours d'Emmanuel Macron à Paris le 10 décembre dernier avait suscité de nombreux commentaires et parodies. Au moment d’inciter ses sympathisants à se mobiliser afin d’aller apporter sa bonne parole "partout en France" puis de lancer "'Vive la République, vive la France", visage tourné vers le ciel et bras écartés, le candidat s'était légèrement emporté, hurlant dans son micro.
Lors de son grand meeting à Lyon le weekend dernier, le candidat d'"En marche" a, cette fois-ci, prononcé son discours avec une voix grave et posée, sans envolée lyrique. Et cela n'était pas seulement dû à la mauvaise sonorisation du Palais des Sports.