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Le sauveur suprême ?
Le sauveur suprême ?

Le sauveur suprême ?

Jean LEVY et "canempechepasnicolas" :

 

Qui ne pourrait qu'applaudir l'ancien ministre de François Hollande lorsqu'il dénonce sans concession la politiquedésastreuse  des dirigeants du PS, annonce le désastre, alerte sur les dangers que court la démocratie, et surtout accuse le pouvoir des se prosterner devant Berlin, et Bruxelles.  

Mais c'est pour plaider pour une autre politique économique anti-austérité de l'Union européenne... Comme si cette orientation était possible au sein d'une scructure mise en place par l'oligarchie financière pour justement imposer la dictature des marchés sur les nations, destinées à disparaître pour rendre les peuples d'Europe taillables et corvéable à merci !

Arnaud Montebourg veut paraître aujourd'hui incarner une politique de gauche au sein du PS pour maintenir dans notre pays la  présence de la Social-démocratie 

La prise de position tonitruante d'Arnaud Montebourg au dernier jour du congrès socialiste de Poitiers vise à sauver l'avenir du  PS, menacé aujourd'hui d'extinction.  Il souhaite ripoliner la façade de celui-ci pour tenter de donner à à l'électorat socialiste  l'illusion  d'une nouvelle vie est possible au parti...à gauche, et sous sa direction.

Son initiative avec Mathieu Pagasse,  administrateur du quotidien Le Monde et surtout directeur général délégué de la banque Lazard en France éclaire d'un jour singulier le caractère progressiste de l'opération.

Ceci étant dit la déclaration d'Arnaud Montebourg constitue un fait politique qui exprime la profonde crise de confiance de notre peuple dans les institutions de la République, dans ces dirigeants, dans ceux du PS en particulier.

En cela, l'initiative marque un tournant du quinquénat.

 

 

MPolitique

 

Pour Montebourg et Pigasse,

le gouvernement

« marche droit vers le désastre »

 

"Est-il encore possible de sauver le quinquennat ? » C’est le pavé dans la marre lancé, dimanche 7 juin, par l’ancien ministre de l’économie Arnaud Montebourg et l’homme d’affaire Matthieu Pigasse (actionnaire à titre personnel du Monde, avec Pierre Bergé et Xavier Niel), dans une tribune publiée dans le Journal du Dimanche, en plein Congrès du Parti socialiste.

« Hébétés, nous marchons droit vers le désastre. C'est la démocratie qui est cette fois menacée »« L'absurde conformisme bruxellois » de la politique de l'exécutif « est devenu une gigantesque fabrique à suffrages du Front national », accusent notamment MM. Montebourg et Pigasse, dans un texte très incisif.

 

« Semblant de combattre le FN »

 

L'ancien ministre, figure de l'aile gauche du PS qui a quitté le gouvernement en août 2014, et M. Pigasse accusent François Hollande et Manuel Valls, jamais nommés, de « faire semblant de combattre le FN pour se donner bonne conscience ».

« Au fil des alternances, les Français votent en conscience pour la “rupture” ou le “changement” mais s'aperçoivent que la politique économique — donc européenne — qui s'ensuit est toujours la même. Tout président élu commence par aller faire ses génuflexions à Berlin puis à Bruxelles, enterrant en 72 heures ses engagements de campagne. »

Et MM. Montebourg et Pigasse de poursuivre :

« Ceux qui nient l'existence de l'austérité en prétendant que les salaires n'ont pas baissé (heureusement !) doivent ouvrir les yeux sur les pertes réelles et sérieuses de revenus pour les Français moyens : cette politique répand la colère, le dépit, la violence chez des millions de nos concitoyens qui s'estiment bernés, trahis et abandonnés. »

« Cette gauche qui semble avoir abandonné la France »

 

« Cette situation explique aussi pourquoi l'économie française ne repart pas, plus de sept ans après la faillite de Lehman Brothers, alors que les économies du monde entier ont redémarré fortement depuis déjà deux ans », poursuivent-ils.

 

Les auteurs prônent de « construire, dans le peu de temps qui reste, une coalition des pays européens favorables à une stratégie européenne de baisse d'impôts en faveur des ménages dans tous les pays, acceptant que les déficits soient résorbés par la croissance mais non pas par l'austérité, laquelle empêche précisément de réduire les déficits ».

« Est-il encore possible de sauver ce quinquennat et de le rendre enfin utile à notre pays ? Est-il encore possible d'éviter le désastre politique et moral pour cette gauche de gouvernement qui semble avoir abandonné la France ? Oui, nous croyons qu'il n'est pas trop tard pour encore agir et engager enfin une politique différente et innovante. Il suffirait que nos dirigeants ouvrent leurs yeux sur le précipice qu'ils ont ouvert sous nos pieds (et les leurs) ».


 

Tag(s) : #Politique française
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