La rumeur enfle depuis quelques jours. Sur internet mais pas seulement. L’OTAN se préparerait à une confrontation directe avec la Russie. Nous avons décidé de vous livrer les six raisons, à raison d’une par jour, qui permettent de croire à un tel désastre.
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1. Des déclarations surprenantes
Nous avons été très surpris de la violente sortie de Barack Obama la semaine dernière contre la Russie. Quel besoin avait-il de jeter de l’huile sur le feu alors qu’aucun événement majeur ne le justifiait ? C’est pourtant ce qu’il a fait en recevant mardi le secrétaire général de l’OTAN à Washington, Jens Stoltenberg, en fustigeant une attitude “de plus en plus agressive” de la Russie dans la crise en Ukraine. Bien entendu cette déclaration à rapidement fait le tour du monde et sans doute était-ce le but poursuivi. Pour quelle raison ? Afin de justifier une future offensive des forces de Kiev contre les séparatistes de la Nouvelle Russie ? Car pour suivre quotidiennement le conflit en Ukraine nous pouvons vous affirmer à 100 % que la Russie ces derniers temps n’a fait preuve d’aucun regain d’agressivité. Faut-il rappeler au président américain qui multiplie ces dernières semaines les exercices militaires du nord au sud des frontières russes ?
Comme si cela ne suffisait pas, le vice-président des Etats-Unis Joe Biden, en a rajouté une couche en dénonçant mercredi l' »agression pure et simple » du président russe Vladimir Poutine en Ukraine. Mais il a été beaucoup plus loin en exigeant que les dirigeants européens conservent leurs sanctions contre Moscou jusqu’à ce que les accords de Minsk-2 visant à mettre fin au conflit soient pleinement respectés : « Les sanctions contre la Russie doivent rester et resteront en place ». Et beaucoup plus grave, il les a invités à se tenir prêts à imposer de nouvelles sanctions à Moscou si « la Russie franchissait encore la ligne rouge ».
Remarquons une nouvelle fois au passage que les partenaires de Washington sont traités comme des laquais dont l’avis ne saurait compter. Ils doivent se tenir prêts à obéir. Point final. Quant aux accords de Minsk-2, quid des violations de la partie ukrainienne ? (1)
Mais Joe Biden, chaud bouillant, a poursuivi en faisant des révélations surprenantes qui auraient dû provoquer la curiosité de nos journalistes. Le vice-président américain a aussi accusé le Kremlin « d’agacer » l’Europe en « y finançant des partis potentiellement déstabilisateurs« , en « nourrissant une machine de propagande de l’Etat russe particulièrement agressive » et en « utilisant la corruption comme un outil de politique étrangère« . Retenez bien ces trois éléments, nous y reviendrons dans notre quatrième partie. Ils sont très intéressants et… inquiétants (à suivre…)
(1) http://civilwarineurope.com/2015/05/29/donetsk-selon-losce-des-pieces-dartillerie-interdites-par-les-accords-de-minsk-utilisees-dans-le-donbass/
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