Le mouvement social a été lancé par des syndicats qui réclament des augmentations de salaire en raison de la mise en place, à la mi-septembre, d'un nouveau service de nuit le week-end. PAUL HACKETT / REUTERS
A pied, à vélo, mais pas en métro : des millions de Londoniens affrontent, jeudi 9 juillet, le « chaos » d’une journée sans aucun métro, la première depuis 2002, en raison d'une grève portant sur la mise en place d’un service de nuit.
La scène se répète d’un arrêt de bus à l'autre : des queues longues de plusieurs mètres, des bus déjà surchargés qui passent en coup de vent sans pouvoir faire monter davantage qu’une poignée de passagers. La situation n'est guère plus reluisante sur les principaux axes routiers de la capitale, congestionnés par l'afflux de Londoniens ayant troqué le métro pour la voiture.