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La Russie à la fin du XVIIIème siècle : la Crimée en fait partie

La Russie à la fin du XVIIIème siècle : la Crimée en fait partie

Lors du rencontre avec les dirigeants de la république de la Crimée, les députés «Les Républicains» ont exprimé son soutien résolu au référendum de 2014 qui a évité à la Crimée de subir le même sort qu’ont subi Donetsk et Lougansk.

«Quels que soient les partis auxquels nous appartenons, chacun de nous, dans la tradition gaulliste, est attaché au référendum quand on donne la parole au peuple sur des questions essentielles», a déclaré Thierry Mariani.

«La communauté internationale ne peut pas accepter les référendums quand ça l’arrange et les refuser quand ça la dérange», a ajouté le parlementaire.

«Puisque le référendum était autorisé par le statut de la république autonome de la Crimée, je n’arrive pas à comprendre pourquoi la légalité de ce référendum a été mise en cause par la communauté internationale ?», s’est à son tour demandé Jérôme Lambert, autre membre de la délégation, député de la Charente.

En savoir plus : Les parlementaires français qui se rendent en Crimée, indésirables en Ukraine

En évoquant ses visites dans les villes de l’est ukrainien en proie à un conflit civil armé, dont Kramatorsk et Slaviansk, où il a «pu constater une partie des dégâts et parler aux réfugiés», Thierry Mariani a salué les autorités criméennes pour avoir organisé le référendum.

«Dans ce genre d’événement, les premières victimes sont toujours les civils. Quand on regarde les zones de tension, on ne peut que vous féliciter pour la manière dont les choses ont été gérées ici. Si vous n’aviez pas appelé les habitants à voter, en évoquant les théâtres de guerre civile comme Donetsk et Lougansk, on ajouterait probablement la Crimée, avec des milliers de morts», a estimé Mariani.

Le parlementaire a en outre espéré que cette visite ouvrira la voie à d’autres délégations occidentales.

«Le meilleur moyen de combattre les tensions que certains outre-Atlantique veulent installer en Europe, c’est de renforcer notre coopération», a dit le responsable de la délégation française. Il a fustigé l'absence de logique de la politique de sanctions, qui empêche la coopération entre la Russie et l'Europe. «Au moment où on lève le blocus à Cuba, on accepte un autre blocus en Europe», a regretté l'ancien ministre.

A l’issue de la rencontre avec les députés criméens, la délégation française a fait un tour des rues de la capitale de Crimée, Simféropol, où ils ont parlé à des simples citoyens. Les députés leur ont demandé comment leur vie a changé depuis la réunification avec la Russie.

«Nous sommes revenus à la maison, tout est bien», ont répondu les criméens, en invitant les législateurs français à revenir encore une fois dans la péninsule.

 

Tag(s) : #Europe
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