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Bureau de vote à Istanbul. La commission électorale turque a proposé que des élections législatives anticipées aient lieu à la date du 1er novembre, ont rapporté jeudi des responsables de la formation au pouvoir, l'AKP (Parti de la justice et du développement, islamo-conservateur). /Photo d'archives/REUTERS/Murad Sezer (c) Reuters

Bureau de vote à Istanbul. La commission électorale turque a proposé que des élections législatives anticipées aient lieu à la date du 1er novembre, ont rapporté jeudi des responsables de la formation au pouvoir, l'AKP (Parti de la justice et du développement, islamo-conservateur). /Photo d'archives/REUTERS/Murad Sezer (c) Reuters

L'Obs
 

ANKARA (Reuters) - La commission électorale turque a proposé que des élections législatives anticipées aient lieu à la date du 1er novembre, ont rapporté jeudi des responsables de la formation au pouvoir, l'AKP (Parti de la justice et du développement, islamo-conservateur).

 

Le Premier ministre Ahmet Davutoglu a officiellement jeté l'éponge, mardi, dans sa quête d'un partenaire pour former une nouvelle coalition de gouvernement, à la suite des législatives du 7 juin qui ont privé l'AKP de sa majorité absolue.

 

Si, comme cela paraît plus que probable, aucun autre parti ne parvient à former une coalition d'ici dimanche, le président Recep Tayyip Erdogan pourra convoquer des élections anticipées.

 

"Les formations politiques exposent leurs points de vue sur la date envisagée et après cela, on se mettra en quête d'un accord. Les 1er et 22 novembre nous conviennent", a dit à Reuters un cadre de l'AKP.

 

Les incertitudes politiques, associées à un regain de violences à travers le pays, ont ébranlé la confiance des investisseurs, et la livre turque a atteint jeudi un record à la baisse, descendant pour la première fois brièvement sous le seuil psychologique de 3,0 pour un dollar, soit un plongeon de 22% depuis le début de l'année.

 

Le président turc, Recep Tayyip Erdogan, a déclaré mercredi que la Turquies'acheminait rapidement vers de nouvelles élections et que "seule la volonté du peuple" serait à même de sortir le pays de l'impasse politique actuelle.

 

En théorie, le chef de l'Etat peut encore demander au Parti républicain du peuple (CHP), principale formation d'opposition, d'essayer de former une nouvelle coalition.

 

Mais le mouvement laïque ne paraît pas en mesure d'y parvenir et selon des médias turcs, Recep Tayyip Erdogan a déclaré qu'il ne "perdrait pas son temps" avec ceux qui ne connaissent pas l'adresse du palais présidentiel - une allusion, semble-t-il, au chef du CHP qui a refusé toute négociation avec l'AKP.

 

 
Tag(s) : #International
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