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La CGT HIPR s’est rendue à Pornic pour une journée de débrayage et dénoncer entre autres les suppressions de poste.

La CGT HIPR s’est rendue à Pornic pour une journée de débrayage et dénoncer entre autres les suppressions de poste.

Le Courrier du Pays de Retz

Au 1er novembre, plus de 15 postes équivalent temps plein ne seront pas reconduits au sein de l’hôpital intercommunal du Pays de Retz (1). C’est ce qu’a proposé la direction à l’ARS dans son nouveau budget présenté à l’ARS, Agence régional de santé, afin d’aller plus loin dans les mesures d’économie. La CGT du HIPR s’y oppose fermement et a appelé à la grève, jeudi 1er octobre.

Depuis plusieurs années, les finances du HIPR sont dans le collimateur de l’ARS. Au printemps, un plan de 500.000€ d’économie sur trois ans est présenté. Il porte sur les achats, sur des départs non remplacés, entre autres. Jugé insuffisant, il a été revu à la fin de l’été et présenté aux instances du personnel.

« Tous les sites voient leur personnel se réduire, sauf à Saint-Père en Retz. Toutes les catégories sont concernées et ce sont des postes en lien direct avec les résidents (infirmières, aide-soignant, agent de bionettoyage. Tout ceci, sans concertation avec les personnels », souligne Claude Grandjouan, délégué syndical CGT au HIPR.
Moins de temps
accordé au résident

Les instances du personnel (CHSCT, Comité technique d’établissement, commission médicale d’établissement et Conseil de surveillance) ont été informées de ce nouveau plan de rigueur, « de massacre », précise l’élu syndical. Selon lui, les conséquences vont se faire cruellement sentir : le temps consacré aux résidents va se réduire comme peau de chagrin,

« A Bourgneuf, l’équipe du soir n’a que 7 mn par patient pour le repas. Cela ne va pas s’arranger. Chaque site va devoir économiser des jours de travail, et ce pour tous les métiers. Le bionettoyage va devoir se réduire de 15 jours par semaine sur tous les sites. Et pourtant, on demande de conserver la même qualité de travail ».

Le glissement des tâches est une piste crainte par le personnel. Une équipe de nuit pourrait fort bien nettoyer des locaux peu usités, l’animateur se verrait confier la vaisselle,« c’est ne pas reconnaître le travail effectué jusque-là », s’insurge une aide-soignante. Le nombre d’agents équivalent temps plein rémunérés est passé de 633 à 617 en 2014 alors qu’au fil des ans, les résidents sont de moins en moins autonomes.

« C’est toujours aux agents qui travaillent dans l’entourage du patient de faire ces efforts. Et la fermeture du service soins de suite et rééducation à Paimbœuf va devenir une réalité. Le projet d’un transfert vers la Chaussée est conditionné par la construction d’une 4eaile au bâtiment pornicais. Mais sans financement, ce projet ne peut se faire », ajoute Claude Grandjouan.

(1) L’hôpital intercommunal comprend cinq sites : deux à Pornic (centre et à La Chaussée), un à Paimbœuf, un à Saint-Père et un à Bourgneuf.

Patricia Bigot

Pornic, 44
Tag(s) : #Lutte de classes
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