Scissions syndicales, réformisme
et impérialismes dominants,
1939-1949
120 ans de la CGT 70 ans de la FSM
par Annie Lacroix-Riz
L’unité a assuré, depuis la fondation du syndicalisme, la puissance et la cohésion de la classe ouvrière et des salariés. Elle a été la cible permanente des assauts du patronat et de l’État à son service, secondés, à l’ère impérialiste, par leurs homologues allemands et américains : investisseurs de capitaux à l’étranger, Reich et États-Unis voulaient y écraser les salaires, donc combattre toute résistance ouvrière.
C’est cette croisade multinationale qui généra le syndicalisme salarié international. Les forces patronales, unifiées elles, ont trouvé contre les « lutteurs » syndicalistes des alliés dans les éléments réformistes, majoritaires dans les pays du « Centre » impérialiste.
Cet ouvrage étudie ces interventions étrangères contre le syndicalisme ouvrier unifié, national et international : l’immixtion allemande en France avant-guerre ; puis américaine, en France, en Angleterre et en Allemagne, condition sine qua non d’une exploitation maximale des salariés du Vieux Continent.