Après le deuxième tour des élections régionales, sans connaître encore les résultats définitifs du scrutin en termes de voix, quelques constatations sur le vote des Français, par Jean LEVY

1. Le Front national ne dirigera aucune région du fait de la coalition réalisée entre le PS et Les Républicains, entre fausse gauche et vraie droite et avalisée par les électeurs.

2. Cependant, le Front national améliore encore le nombre de       ses suffrages, supérieur à celui obtenu lors des élections présidentielles de 2012, faisant de cette formation le premier parti de France. (6.800.000 voix). Son nombre d’élus régionaux passe de 118 à 358.

3. Dans deux régions, le FN dépasse 44% en PACA et 42% dans le Nord-Pas-de-Calais-Picardie fasse à la coalition de tous les autres partis. Il dépasse largement les 30% dans le Grand Est (36, 08%), en Midi-Pyrénées-Languedoc-Roussillon (33,87%), 32,89% en Bourgogne-Franche-Comté (32,89%), en Centre-Val-de-Loire (30%)

4. Le PS est le grand perdant de ces élections. Non seulement, absent dans le Nord-Pas-de-Calais-Picardie et en PACA, où il n’a plus de représentation au sein du Conseil régional, régions qu’il dirigeait au paravent, mais il perd l’Ile-de-France, l’Auvergne-Rhône-Alpes, la Normandie, la Champagne-Ardennes-Lorraine.

5. « Les Républicains », alliés à l’UDI et au MoDem, ne l’emportent ensemble, dans le Nord-Pas-de-Calais- Picardie et en PACA que grâce aux voix de gauche, et en Ile-de-France, du fait de report de voix du Front national.​
6. Le PCF et le Front de gauche disparaissent, en tant que force autonome ,au niveau des Conseils régionaux