Une concertation menée vendredi 26 février entre la SNCF et ses syndicats représentatifs sur l’emploi, les salaires et les conditions de travaildes cheminots s’est soldée par un échec, et
un préavis de grève
devrait être déposé lundi 29 février
pour le mercredi 9 mars, de source syndicale.
Les quatre organisations représentatives (CGT, Unsa, Sud, CFDT) sont toutes sorties sur un constat de « désaccord » avec la direction après une rencontre tenue dans le cadre d’une « concertation immédiate », préalable à tout dépôt de préavis de grève. « Nous avons pris la décision d’être en grève le 9 mars », a indiqué à l’AFP Marc Baucher, le secrétaire général de l’Unsa ferroviaire, deuxième syndicat du groupe. La CGT et Sud-Rail en ont fait de même, la CFDT se décidera lundi, selon lui.
Ces développements surviennent alors que les futures conditions de travail des cheminots sont en cours d’élaboration. Le gouvernement travaille avec les partenaires sociaux à l’élaboration d’un décret-socle fixant les règles communes au public et au privé.
La circulation dans les transports pourrait être difficile le 9 mars, en raison d’une grève le même jour à la RATP à l’appel de la CGT. En effet, la CGT-RATP a déposé le 26 février un préavis de grève pour défendre les salaires et l’emploi dans la régie des transports parisiens, une journée d’action à laquelle pourrait s’associer Sud. Un rassemblement est prévu à Paris à partir de 10 heures.
La date du 9 mars devait initialement coïncider avec l’ouverture des négociations annuelles obligatoires (NAO) dans l’entreprise publique. Le préavis de grève court du mardi 8 mars à 22 heures au jeudi 10 à 6h40, a précisé sur son site internet le syndicat qui espère une « mobilisation massive ».