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VIDEO. Retrouvez l'émission "Complément d'enquête" sur Vincent Bolloré
Voyage en terres Bolloré jeudi 7 avril 2016 dans "Complément d'enquête", jusqu'à ses plantations d'huile de palme. L'Afrique, c'est le nouveau terrain de jeu de l'industriel qui aime aussi les ...
"canempechepasnicolas":
On a fait connaissance avec Bernard Arnauld, grâce à "Merci patron".
Cette fois, c'est la télé avec "Complément d'enquête" qui nous fait entrevoir des aspects cachés d'un autre milliardaire, Vincent Bolloré...
Mais voyons
Ce qu'en dit Wikipédia :
Vincent Bolloré commence sa carrière en 1970 à l'âge de 18 ans, à la banque de l'Union européenne industrielle et financière, avant d'être nommé, en 1975 à l'âge de 23 ans, directeur-adjoint à la Compagnie financière Edmond de Rothschild, alliée de la famille Bolloré.
En 1981, il reprend avec son frère Michel-Yves Bolloré la papeterie familiale OCB, alors en grande difficulté, et la sort de sa tradition papetière en la recentrant sur les sachets à thé, puis investit dans le secteur industriel des films plastiques ultrafins utilisés dans l'industrie des condensateurs.
En 1992, il investit dans la compagnie de transport maritime Delmas-Vieljeux, mais cet investissement ne sera pas porteur.
Il se lance ensuite dans les médias en 2000 et dirige pendant un temps à partir de 2001 la banque d'investissement italienne Mediobanca, dont il restera actionnaire. Puis, il est présent dans la publicité et la communication avec le groupe français Havas et le britannique Aegis ainsi que la presse gratuite (Direct Matin) (les parts Aegis qui seront revendues au Japonais Dentsu en juillet 2012).
En trente ans, Vincent Bolloré parvient à faire de l'entreprise groupe Bolloré un conglomérat international présent dans les secteurs de l'énergie, de l’agriculture (participations dans de nombreuses plantations d'huile de palme en Afrique, notamment au Cameroun, vin en France), du transport, de la logistique, du fret maritime (notamment la gestion de nombreux terminaux maritimes de conteneurs en Afrique), de la publicité (Havas) ou encore des médias (Direct Matin, institut de sondage CSA). Par le biais de ses activités, en 2012 son groupe est présent dans 152 pays, emploie 55 000 personnes et réalise 10,2 milliards d'euros de chiffres d'affaires. Ses activités en Afrique représentent 80 % des bénéfices de son groupe.
En 2011, il obtient le marché de l'Autolib' à Paris ; cela lui permet de mettre en avant la batterie au lithium-métal-polymère produite par le groupe Bolloré, qu'il souhaite étendre à d'autres systèmes urbains avec le système Bluecar, en particulier Lyon et Bordeaux en France, Indianapolis aux États-Unis et à terme des grandes métropoles asiatiques.
Après la revente des chaînes Direct 8 et Direct Star au Groupe Canal+ via un échange d'actions, il devient en 2012 le premier actionnaire de Vivendi. Le , il remplace Jean-René Fourtou en tant que président du conseil de surveillance de Vivendi.
Il a prévu de prendre sa retraite le , le jour du bicentenaire de l'entreprise familiale, et de passer la main à ses quatre enfants.
Le , Vincent Bolloré, déjà à la tête du conseil de surveillance de Vivendi, prend également la tête de celui de sa filiale Canal+ en tant qu'actionnaire majoritaire de Vivendi. Bertrand Méheut, le président du directoire de Canal+ depuis treize ans, est remplacé par Jean-Christophe Thierry, président de Bolloré Media et fidèle de Vincent Bolloré.
En juillet 2015, une rumeur apparaît selon laquelle Vincent Bolloré souhaiterait supprimer l'émission culte de Canal+, Les Guignols de l'info, en raison de l'irrévérence du programme et de l'abus de dérision. D'autres médias affirment qu'il s'agit d'une décision politicienne.
Toujours en juillet 2015, il interdit personnellement la diffusion par Canal + du documentaire Évasion fiscale, une affaire française, qui était prévu dans l'émission Spécial investigation, et consacrée à des pratiques d'encouragement de la fraude fiscale qu'organiserait une filiale du Crédit Mutuel, la banque Pasche, basée à Monaco. Le journal Médiapart accuse l'affaire d'être « inédite dans l'histoire de Canal + » et met en cause les liens d'amitié entre Vincent Bolloré et Michel Lucas, le patron du Crédit Mutuel, ainsi que les liens d'affaires entre le Crédit Mutuel et Vivendi.
Le , le rédacteur en chef adjoint de Spécial Investigation, Jean-Baptiste Rivoire, confie sur le plateau d’arretsurimages.net que plusieurs propositions d’enquêtes ont été refusées par la direction de la chaîne. Selon lui, la direction a fait savoir qu’elle tenait « avant tout à défendre les intérêts du groupe Canal et estime qu’il est préférable d’éviter certaines attaques frontales ou polémiques à l’encontre des partenaires actuels ou futurs du groupe ». Il indique également que Vincent Bolloré s’est exprimé sur cette censure le 3 septembre 2015 lors du comité d’entreprise de Canal+ : « Il a assumé en disant : "Ce n’est pas de la censure, c’est de la connerie. (…) Il ne faut pas embêter les partenaires du groupe, attaquer la BNP ou le Crédit Mutuel, c’est débile" ». Ces propos figureraient dans le compte-rendu écrit du CE.
En 2007, Vincent Bolloré met son jet privé et son yacht personnel, le Paloma à la disposition de Nicolas Sarkozy, tout juste élu président de la République française. De ces faits, ainsi que du rachat par le groupe Bolloré de la SFP, qui se cumulent avec l'entrée de Vincent Bolloré dans le monde de l'édition, naissent, selon Libération, des controverses sur les commandes publiques de la SFP, et sur les activités du groupe Bolloré en Afrique. Aussi, un reportage de Benoît Collombat, diffusé le 29 mars 2009 et intitulé Cameroun, l'empire noir de Vincent Bolloré, relayé par le site Mediapart, aboutit à un procès en diffamation, gagné par Vincent Bolloré le 6 mai 2010...
En septembre 2013, il annonce qu'il votera pour la candidate PS Anne Hidalgo lors des élections municipales de 2014 à Paris, rendant en même temps hommage au maire sortant Bertrand Delanoë, lequel a permis la mise en place du service de voitures électriques Autolib', dont le groupe Bolloré est l'exploitant.
Fortune
En 2012, Vincent Bolloré est la 11e fortune de France, avec 3,610 milliards d'euros selon Challenges. En 2015, il est classé , avec 11,140 milliards d'euros
Vincent Bolloré, qui n'est - comme Emmanuel Macron - "ni de droite, ni de gauche", est, avec ses compères administrateurs du CAC 40, l'un des "propriétaires" des richesses de la France (et de ses anciennes colonies africaines). Ainsi, il est l'un des véritables dirigeants de notre république, qu'il administre au mieux de ses intérêts par l'intermédiaire des politiciens de droite ou de "gauche", qui ne sont que les marionnettes du grand capital.
Tant que les uns et les autres seront aux manettes de l'économie, de la politique et des médias, rien ne sera changé en France...
francetvinfo
"Quand il vous appelle 'mon ami', méfiez-vous !" confie un de ses anciens proches. La technique de Vincent Bolloré, c'est le coup de force avec un grand sourire… "Vincent Bolloré, un ami qui vous veut du bien ?", portrait de "Complément d'enquête" le 7 avril 2016.
Quand il veut avaler une entreprise, ce "chef d’un clan de gitans" est prêt à tout. Ce patron surnommé le "smiling killer", le tueur souriant, a pris le contrôle total du groupe Vivendi quand il en était actionnaire. Et soudain, l'été dernier, celui de Canal+… Depuis qu'il est à la tête de la chaîne cryptée, "l'esprit Canal" a du plomb dans l'aile. Le Zapping, émission phare ciblée par une "liste noire" d'animateurs à évincer pour insolence, ne se laisse pas faire, et en remet une couche en mars dernier.
Dans le document que vous propose "Complément d'enquête" le 7 avril 2016, des salariés racontent les méthodes parfois autoritaires d'un "censeur" décomplexé. Six mois d'enquête pour le portrait long format d'un patron qui n’aime pas qu’on parle de lui… Une première à la télévision.
L'Afrique, son nouveau terrain de jeu
Vincent Bolloré, chef d’entreprise cynique ou visionnaire pressé ? Ses proches témoignent : Philippe Labro, Alain Minc, l’ex-grand flic Ange Mancini, Laurent Dassault ou le conseiller spécial de François Hollande Bernard Poignant décrivent un industriel fonceur, un touche-à-tout trangressif, inventeur de la batterie électrique dès les années 90, alors que personne n’y croyait.
Ceux qui l'ont côtoyé parlent de lui… parfois sans concessions. Quelles sont ses méthodes ? Comment a-t-il fait des papeteries OCB, au bord de la faillite, un empire qui pèse aujourd'hui 15 milliards d’euros et qui s’étend jusqu’en Afrique ?
L’Afrique, c'est le nouveau terrain de jeu de celui qui est aussi un aventurier. "Complément d’enquête" vous fait découvrir le côté obscur de son empire : plantations d’huile de palme, installations portuaires… Des activités lucratives sur lesquelles il reste discret.
Après ce document signé Tristan Waleckx, Mathieu Rénier et Mikael Bozo, Nicolas Poincaré reçoit Sophie Coignard, journaliste au Point.