Le pouvoir tente donc de dissocier les travailleurs des transports routiers du mouvement d'ensemble en construction.
Il promet que la loi travail ne modifiera pas leur régime dérogatoire sur les heures supplémentaires leur régime reposant sur des textes spécifiques.
Mais que vaut l'engagement du pouvoir confronté à un puissant mouvement?
Mais que valent les promesses d'un pouvoir socialiste qui illustre avec éclat sa tendance à retourner sa veste et à tourner le dos à ses engagements dès que le MEDEF (rappelez-vous des "pigeons"), la droite ou la Commission européenne élèvent le ton pour exiger plus de précarité, moins de salaires, moins de couverture sociale ...
Les camionneurs devraient donc privilégier leur présence active dans le mouvement plutôt que de se fier aux sirènes gouvernementales!
Le positionnement gouvernemental ne constitue pas un renoncement à l'inversion de la hiérarchie des normes, même pour les routiers car il maintient le contenu du dispositif légal en invoquant une situation dérogatoire à la loi commune pour les routiers seulement.