La permanence de la députée Geneviève Gaillard tapissée
Alors que c'était hier le premier jour de débat à l'Assemblée nationale sur la loi « travail », des militants des syndicats CGT et Force ouvrière (FO) se sont « attaqués » hier à la permanence niortaise de la députée Geneviève Gaillard située place Saint-Jean. Ils ont entièrement tapissé la baie vitrée de tracts et affiches l'appelant à ne pas voter en faveur de celle qu'on nomme également la loi El Khomri.
Les syndicats ont fait de même à la permanence bressuiraise de Jean Grellier (ci-dessous),et à la permanence melloise de Delphine Batho.
Une trentaine de syndicalistes CGT et FO du Bocage et du Thouarsais se sont rassemblés hier soir, devant la permanence bressuiraise du député socialiste Jean Grellier, à l'occasion de la session parlementaire concernant la loi Travail portée par Myriam El Khomri.
La permanence de la rue Jean-Jaurès a été copieusement encollée de tracts appelant l'élu à ne pas voter cette loi :« Si tu votes la loi, le peuple s'en souviendra » ont menacé les syndicats qui disent vouloir « marquer à la culotte » tous les députés : « On ne va pas les lâcher ! », résume Vanessa Couturier (UD-CGT). « On était ce mardi matin à Niort et cet après-midi à Melle. » Jean Grellier, qui est le seul à avoir répondu aux questions de l'intersyndicale, a eu droit à un « traitement de faveur », puisqu'il n'a pas signifié qu'il se déterminerait en faveur du retrait de la loi, mais plutôt le contraire. « C'est une loi régressive », martèle Vanessa Couturier. « Nous invitons chacun à attirer l'attention du député. »
Sur le terrain, où les forces de la gendarmerie protégeaient les abords, l'attaché parlementaire de Jean Grellier, Pierre-Emmanuel Dessèvres, est allé à la rencontre des syndicalistes pour un échange courtois. D'autres manifestations sont prévues le 12 et le 17 mai.