Les salariés du dépôt pétrolier de Gargenville, dans les Yvelines, le plus important de la région parisienne, ont voté la poursuite du mouvement de grève pour une semaine, vendredi, dans le cadre de la mobilisation contre la loi Travail. Il s'agit du seul dépôt jusqu'à présent à rester bloqué sur l'ensemble du territoire.
Réunis en assemblée générale à l'appel de l'intersyndicale, les employés de l'établissement de Grandpuits-Gargenville, ont voté la poursuite du mouvement, entamé le 17 mai dernier, à 51 %, rapporte l'AFP. Cet établissement du groupe Total comprend laraffinerie de Grandpuits, en Seine-et-Marne, et le dépôt pétrolier de Gargenville, dans les Yvelines.
"Les unités de fabrication sont à l'arrêt. On n'expédie et on ne reçoit aucun produit, ni par route, ni par fer, ni par pipeline", a indiqué un syndicaliste.
Raffineries, dépôts : où en est-on ?
Vendredi, six des huit raffineries du pays étaient toujours à l'arrêt ou tournaient au ralenti. Du côté des dépôts pétroliers, la totalité, à l'exception de celui de Gargenville, avaient été débloqués vendredi. La France compte ainsi une centaine de sites de stockage de produits pétoliers.