POPULARITE - Ni les chiffres rassurants de la croissance, ni les deux mois consécutifs de baisse du chômage n'ont empêché l'effondrement du couple exécutif. Plombées par la crise sociale et la pénurie d'essence provoquée par le blocage des dépôts et des raffineries, les cotes de popularité de François Hollande et de Manuel Valls accusent une plongée vertigineuse.
Dans la vague du mois de juin du baromètre YouGov réalisé pour Le HuffPost et Itélé, le président de la République perd 5 points et chute à 11% d'opinions favorables. Un record toutes catégories depuis la création de ce baromètre en novembre 2012. Le précédent record d'impopularité du chef de l'Etat avait été établi en novembre 2014. Alors à mi-mandat, François Hollande avait vu son indice de satisfaction s'établir à 12%.
L'enquête de l'institut YouGov a été réalisée entre les 25 et 26 mai dernier, soit en plein milieu de la pénurie d'essence qui a frappé le pays. Frappé de plein fouet par la gestion chaotique de la contestation contre la loi Travail, François Hollande perd des points dans toutes les franges de l'opinion, y compris dans son propre camp. Seuls 36% des sympathisants socialistes et écologistes (-4 points) portent aujourd’hui un jugement favorable sur l'action du président.
Autre enseignement de cette enquête d'opinion, Manuel Valls est désormais aussi impopulaire que ne l'était son prédécesseur Jean-Marc Ayrault lorsqu'il a dû quitter Matignon. Il dégringole de 8 points au mois de juin et voit sa cote de popularité atteindre son plancher record de 14%. Apprécié pour son autorité et longtemps personnalité politique préférée des Français, le premier ministre paye au prix fort le bras de fer engagé avec la CGT qui lui fait perdre des points chez la plupart des électeurs, hormis, et c'est significatif, chez Les Républicains.
"Ça ne va pas mieux"... pour tout le monde
"canempechepasnicolas":
Ah! si la popularité de Poutine atteignait un tel résultat, s'il utilisait un 49/3 pour imposer une nouvelle législation,
qu'écrirait 'Le Monde', qu'entendrait-on à France Inter et à la télé sur le "rejet de son peuple" et le dénie de démocratie en Russie...
Mais peu importe...Le président russe bénéficie de 80% de soutien dans l'opinion et le vote de la Douma est nécessaire pour rendre applicable une loi...
Conclusion pour nos médias : c'est la dictature à Moscou !