Quand François Hollande agit en faussaire au sujet d'une phrase de Maurice Thorez et les leçons à en tirer, par Jean LEVY

« Il faut savoir arrêter une grève...

...dès que la satisfaction a été obtenue»

Voici les termes employés par Maurice Thorez en juin 1936 :

"Il faut savoir terminer dès que satisfaction a été obtenue"...

Hier et aujourd'hui

par Jean LEVY

Les 40 heures, deux semaines de congés annuels, les conventions collectives, les délégués du Personnel, voilà les principales conquêtes sociales fruits des grèves avec occupation des usines et des magasins...A partir, de ce bilan, vainqueurs, les travailleurs sont invités à reprendre le chemin de leur entreprise...

Aujourd'hui, au contraire, le Président et son gouvernement PS, prisonniers volontaire des oukases décrétés à Bruxelles.  voudraient imposer une loi d'asservissement, qui priverait les salariés de toute protection légale, qui consacrerait le saccage du Code du Travail et la mise hors jeu les Conventions Collectives. 

François Hollande, aux abois,  en vient à utiliser faussement la déclaration de Maurice Thorez pour tenter de tromper les salariés. Le gouvernement comme le PS osent "célébrer" les conquêtes ouvrières de 1936 à l'heure même où ils s'ingénient à faire un trait dessus. 

Comment qualifier  autrement qu''indécents, la  réunion "socialiste" à la gloire du Front populaire et l'hommage de la Banque Rothschild, en la personne du ministre de l'Economie, Emmanuel Macron, venu à Montreuil, inaugurer la mise en service d'un timbre à la gloire de personnalités de juin 1936  ?

Maintenant, le président de la République compte sur l'Euro de football, et sur le succès de l'équipe de France pour regagner quelques points au prochain sondage*...

Oui, "ils" en sont arrivés là ...Face aux eaux tumultueuses des rivières en crue, l'équipe de l’Elysée tente de se raccrocher aux banches qui dérivent sur les cours d'eau...

Mais l'exaspération est telle dans notre peuple que tous ces expédients minables ne font plus le poids pour changer le cours des choses. 

Nous pouvons le constater chaque jour qui passe : le monde du travail s'est redressé. Fier de sa force retrouvée, fort de ses grèves, de ses blocages, de ses manifestations, soutenu par la majorité de la nation, c'est à lui d'impulser la lutte pour une autre société. Celle-ci, libérée du joug de l'argent et de ses chaines européennes, saura reconstruire une France indépendante et souveraine.

* A 11% d'opinions favorables, lors du dernier sondage...