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Aéroports de Toulouse, Lyon et Nice
Aéroports de Toulouse, Lyon et Nice
Aéroports de Toulouse, Lyon et Nice

Aéroports de Toulouse, Lyon et Nice

COMMUNISTES

 

Le gouvernement socialiste de Hollande brade le service public du transport aérien au profit des grands groupes capitalistes.  C'est l'ensemble des grands aéroports de province qu'il veut privatiser

(cf. Communistes Hebdo n° 460 et 463).

 

Après avoir récemment cédé l'aéroport de Toulouse-Blagnac  à un groupe chinois associé à un fonds d’investissement hongkongais, c'est maintenant les aéroports de Nice et de Lyon qui vont passer aux mains du privé. Après suivront  Bordeaux-Mérignac, Montpellier, Marseille, Bâle-Mulhouse, Strasbourg-Entzheim, qui s'ajouteront à la liste des aéroports déjà gérés par des concessionnaires privés (Grenoble, Chambéry, Clermont- Ferrand, Quimper, etc.).

 

Ce ne sont pas seulement les capitalistes chinois qui sont intéressés par ces concessions juteuses des aéroports, ils ont un grand rival : Vinci Airports  qui emploie 190 000 salariés, qui gère 34 aéroports dans le monde, dont 12 en France (il convoite Nice et Lyon), 10 au Portugal, 3 au Cambodge, 1 au Chili, 2 au Japon et 6 en République dominicaine...

 

Chaque privatisation se traduit par la dégradation des conditions de travail, par des baisses de salaires, des suppressions d'emplois, par un recours massif à la sous-traitance, par la généralisation de la politique low-cost dans la gestion du secteur aéroportuaire.

 

Pour les entreprises capitalistes concessionnaires c'est l'explosion des bénéfices qui sont grossis par les activités commerciales. Les revenus des boutiques représentent 40 % en moyenne du chiffre d’affaires, auxquels il faut aussi ajouter 10 % générés par les parkings. Soit autant que les redevances aéroportuaires...

 

Cette politique de pillage systématique du service public offert à bas prix à des sociétés privées concerne tous les transports qu'ils soient aériens, maritimes, ferrés, routiers. La liquidation de la SNCM montre de manière éclatante le  comportement  des entreprises capitalistes avec la complicité du gouvernement à leur service pour surexploiter les travailleurs et  augmenter leurs profits.

 

Depuis la vente de la SNCM (cf. Communistes Hebdo361405432), l'entreprise low-cost Corsica Ferries "a établi un maillage inter-îles qui rayonne sur toute la méditerranée occidentale" et détient 77% des parts de marché du trafic vers la Corse... tandis que la part de marché de Corsica Linea, ex-SNCM, s'est effondrée de trois fois sa valeur et ne représente plus aujourd'hui que 12% !!! Ce qui n'effraie pas Corsica Linea née d'une magouille entre Patrick Rocca, repreneur désigné par le tribunal  de Marseille, et le consortium Corsica Maritima  qui n'avait pas été retenu. Quelques semaines à peine après avoir été désigné repreneur  Patrick Rocca cède ses parts à Corsica Maritima et Corsica Linea est créée... Son objectif : avoir une compagnie navigant sous pavillon international qui permet le recours à des contrats de travail au plus bas niveau et à des emploi de travailleurs extra communautaires. C'est tout simplement ce que la loi travail veut généraliser.

 

Le service public nous appartient, il a été financé par les travailleurs depuis plusieurs générations. Ce n'est que par la lutte qu'on reprendra les richesses que les capitalistes  nous volent.

Tag(s) : #Politique française
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