Le 26 juillet 1953, 123 jeunes révolutionnaires, parmi lesquels se trouvaient Fidel et Raul Castro, attaquent la caserne Moncada, à Santiago de Cuba. C’est un échec. La plupart des assaillants sont pris, torturés et fusillés. Capturé quelques jours plus tard, Fidel Castro doit la vie à l’intercession d’un évêque qui empêche qu’il soit abattu. Traduit devant un tribunal où il assure lui-même sa défense, il prononce sa fameuse plaidoirie : « La Historia me absolvera (« L’Histoire m’acquittera »).
Condamné à 15 ans de prison, il est amnistié en 1955. Le Movimiento 26 Julio (ou M 26-7) (à présent date de la fête nationale cubaine) a été créé pour regrouper les survivants.
Exilé au Mexique, Fidel Castro fait la connaissance d’Ernesto Guevara qui jouera un rôle décisif dans la victoire des guérilleros en 1959 et qui va devenir un acteur clé et un penseur de la révolution cubaine avant de périr en Bolivie.
Jean Ortiz, spécialiste de l’Amérique latine, ancien correspondant de presse (L’Humanité) à Cuba nous livre ici des informations sur les rapports réels entre « Fidel » et « El Che ».
LGS