franceinfo
Semaine décisive pour Alstom. Les salariés du groupe sont appelés, mardi 27 septembre, à la grève pour protester contre le projet d'arrêt de production de trains sur le site historique de Belfort (Territoire de Belfort).
Un rassemblement à Saint-Ouen (Seine-Saint-Denis). L'intersyndicale (CFE-CGC, CGT, CFDT, FO) appelle tous les salariés du groupe ferroviaire à débrayer ce mardi et à se rassembler devant le siège du groupe. Des rassemblements sont aussi prévus mardi au Creusot (Saône-et-Loire), à Tarbes (Hautes-Pyrénées), Villeurbanne (Rhône) et Reichshoffen (Bas-Rhin), selon la CGT.
Un TGV pour les salariés de Belfort. Pour permettre aux ouvriers du site de participer au rassemblement, la mairie, le département et la région ont affrété un TGV, rapporte L'Expansion.
Un gel du projet en attendant le plan du gouvernement. Lundi, lors d'un comité d'entreprise extraordinaire, le PDG a confirmé le gel de son plan pour Belfort "jusqu'à ce qu'on ait une réunion avec le gouvernement, a priori d'ici au 4 octobre".
09h53 : Il s'agit de la deuxième réunion du CCE d'Alstom en deux jours. Hier, le PDG, Henri Poupart-Lafarge, était présent. Mais, selon les syndicats, il "s'est retranché derrière les discussions actuelles avec le gouvernement" et n'a "rien" dit "de nouveau" sur l'avenir du site de Belfort.
09h52 : Le vote en Comité central d'entreprise du droit d'alerte économique sur la situation du groupe en France a été unanime, selon les représentants CFE-CGC et CGT.
09h51 : Le Code du travail stipule que "lorsque le comité d'entreprise a connaissance de faits de nature à affecter de manière préoccupante la situation économique de l'entreprise, il peut demander à l'employeur de lui fournir des explications" en déclenchant un droit d'alerte.
09h44 : Le Comité central d'entreprise d'Alstom a voté ce matin un droit d'alerte économique sur la situation du groupe en France et demandé une expertise, selon deux sources syndicales de l'AFP.
09h42 : Les 300 "Alsthommes", partis de Belfort au petit matin, sont arrivés devant le siège du groupe à Saint-Ouen, en banlieue parisienne. Ils y manifestent contre la fermeture annoncée du site historique du groupe.