Le Parti communiste doit déterminer quelle candidature il propose ou soutient en 2017.
André Chassaigne, député PCF et président du groupe Front de gauche à l’Assemblée, répond :
Regards. Vous sortez d’un conseil national décisif. Serez-vous en mesure d’arrêter une stratégie politique avant la mi-novembre, comme Pierre Laurent s’y était engagé ?
André Chassaigne. Au regard de l’urgence de la situation politique et de l’éclatement de la gauche, le Parti communiste français s’apprête à faire un choix décisif pour l’avenir. Mais comme nous l’avons toujours fait lors des moments cruciaux, nous prendrons nos responsabilités. C’est pour cela que nous nous réunirons en conférence nationale le 5 novembre pour arrêter les options définitivement soumises aux communistes.
Sur quoi reposera la consultation des communistes ?
Il y a trois hypothèses sur la table. La première est celle du statu quo pour marquer notre détermination à faire émerger une candidature de rassemblement. Dans ce cas de figure, le PCF ne ferait pas le choix immédiat d’un candidat pour parvenir à cette candidature de rassemblement. La deuxième hypothèse suggère une candidature issue du PCF. Il ne faudrait pas, pour autant, y voir un repli identitaire. Au contraire, nous aurions là une candidature qui défendrait certes les idées communistes, mais en poursuivant l’objectif d’un rassemblement large pour parvenir une candidature unique. Enfin, dernière option : un soutien à Jean-Luc Mélenchon. Mais il ne se ferait pas sans clarification.
« Avec Jean-Luc Mélenchon, on est face à une dérive égocentrique qui s’accompagne de divergences de fond. »
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