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Emmanuel Macron, le meilleur candidat de l'oligarchie, accélère sa "Marche" vers la présidentielle
Emmanuel Macron, le meilleur candidat de l'oligarchie, accélère sa "Marche" vers la présidentielle

Actualités Politique, Monde, Economie et Culture - L'Express

À huit mois de l'élection présidentielle, l'ancien ministre de l'Economie de François Hollande veut tenir le cap et exprime plus fermement son intention d'être candidat face à un président sortant affaibli.

Emmanuel Macron n'a pas l'intention de lever le pied. Au contraire, alors que la pression des hollandistes et des vallsistes se fait de plus en plus ressentir, l'ancien ministre de l'Economie organise son mouvement, son financement et ses troupes, et accélère le pas de sa "Marche". Selon des informations du ParisienEmmanuel Macronprévoit de déclarer officiellement sa candidature à l'élection présidentielle entre le 15 novembre et le 15 décembre. Comprendre: à l'issue de la primaire à droite.  

D'ici là, celui que certains proches du chef de l'Etat surnomment désormais Brutus a du pain sur la planche. Conformément à la règle du genre, il publiera bientôt un livre. D'une soixantaine de page, il sera censé expliquer la démarche du futur candidat. Parallèlement, des réunions seront organisées afin qu'Emmanuel Macron puisse distiller son "diagnostic" de la société, élaboré à la suite de sa "grande marche" à travers la France. Elles se tiendront à Strasbourg, au Mans et à Montpellier, respectivement les 4 11 18 octobre, selon BFMTV, qui indique également que Macron présentera ses propositions au mois de novembre. 

 
 

Ce diagnostic devra nourrir un projet de "recomposition" du paysage politique que l'ancien banquier d'affaires appelait de ses voeux déjà avant sa démission du gouvernement Valls. Celui qui avait déclaré il y a un an qu'être élu était un cursus politique "d'un ancien temps" est convaincu que le vrai clivage idéologique ne se situe plus entre la droite et la gauche, mais entre "progressistes" et "conservateurs". Un clivage comparable à celui déjà théorisé parManuel Valls il y a deux ans, mais aussi par Marine Le Pen, entre ce qu'elle appelle plus péjorativement "mondialistes" et le camp qu'elle estime représenter les "patriotes".  

Les deux grands partis, "l'amicale des boulistes"

Bien décidé à bousculer le jeu actuel, Emmanuel Macron n'a de cesse de décocher des flèches assassines aux structures politiques vieillissantes. Il fustige notamment la "vision patrimoniale" qu'auraient les partis politiques traditionnels, les décrivant au passage comme "l'amicale des boulistes. Mais sans l'amitié ni les boules..." Sans le dire, celui qui fut un des poulains de François Hollande identifie ce dernier à cette conception datée de la politique et ne croit pas en ses chances d'obtenir un second mandat. Quitte à s'ajouter à la kyrielle de candidatures déjà existantes. 

 

Toujours selon Le Parisienle président du mouvement "En Marche!"recruterait activement afin de pouvoir présenter 577 candidats aux élections législatives de juin prochain sous l'étiquette macroniste. Au-delà, l'ancien ministre peut également compter sur des soutiens politiques de poids, conformes à sa ligne progressiste. L'ancien eurodéputé Daniel Cohn-Bendit a déclaré ce jeudi vouloir miser sur Emmanuel Macron pour éviter un duel Sarkozy-Le Pen au second tour de la présidentielle. L'ancien ministre chiraquien Jean-Louis Borloo est également dans le collimateur du futur prétendant. 

Une ambition en quête de moyens

Sans élus, le mouvement "En Marche!" peut difficilement faire appel à de l'argent public. Installé au 14e étage de la tour Montparnasse, dans des locaux plutôt modestes en cours d'aménagement, il est en quête de financement. Son président chercherait à dégager entre 9 et 10 millions d'euros de dons et de prêts bancaires afin de mettre la machine en route. Pour l'instant, seuls 2 millions répondent à l'appel.  

Quoi qu'il en soit, ses proches l'enjoignent à se déclarer au plus vite, si besoin est avant le verdict de la primaire des Républicains. Même si Emmanuel Macron assure que l'identité du candidat de la droite n'influera pas sur son choix. "Je ne prends pas ma décision en fonction des autres", plaide-t-il, s'efforçant d'être raccord avec sa posture d'électron libre du scrutin à venir.

 

"canempechepasnicolas" :

Quand on a été gérant de la banque Rothschild, qui douterait que son candidat manquerait d'argent ?

 

Tag(s) : #Politique française
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