Le Havre : le port bloqué a imposé la libération des deux dockers CGT , mais ceux-ci restent inculpés et doivent passer en justice en novembre...

L'ampleur et la promptitude de la riposte ont conduit à la libération de nos camarades mis en garde à vue.

Mais ils devront  comparaître le 25 novembre devant le tribunal correctionnel de Paris.

C'est dire que l'action contre la répression qui touche de nombreux camarades et de nombreux secteurs (Air france, les Goodyear ...) doit être étroitement combinée à l'action revendicative et à la bataille pour l'ABROGATION de la loi anti-travail.

Car c'est en définitive l'action des travailleurs, leur intervention, l'élargissement de cette intervention que le pouvoir et ses supplétifs dans les médias veulent enrayer!

Plus que jamais l'heure est donc au TOUS ENSEMBLE contre la régression sociale, pour les revendications, l'emploi, les salaires, les 32 heures et contre la répression anti syndicale!

        Normandie

"Une attitude revancharde"

Ferries bloqués, écluses fermées, trafic conteneurs à l'arrêt : toute l'activité du port du Havre est paralysée. Ces blocages interviennent en réaction après l'arrestation tôt ce matin par des policiers parisiens de deux dockers havrais soupçonnés d'avoir commis des actes violents lors d'une manifestation contre la loi Travail le 14 juin dernier à Paris.

Révélée par le quotidien régional Paris-Normandie, cette arrestation intervient le jour où se tient l'assemblée générale de l'union départementale du syndicat CGT de la Seine-Maritime en présence de Philippe Martinez,le sécrétaire général de la CGT...

Une provocation ? En direct sur l'antenne de France 3 Normandie, Philippe Martinez a déclaré que pour lui, il ne s'agit pas d'un hasard, mais d'une attitude revancharde, que cette interpellation de deux de ses camarades le jour de sa venue à l'assemblée générale organisée au Havre.

"Une mauvaise loi du printemps reste une mauvaise loi à l'automne"

Par ailleurs, le leader de la CGT a confirmé que la mobilisation contre la loi Travail s'organisait et allait continuer pour réclamer l'abrogation de cette loi car  "une mauvaise loi ne doit pas s'appliquer" (…) "et ne vienne pas aggraver les conditions de travail et la situation des salariés."