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"canempechepasnicolas" :

Le coup d'Etat est tellement évident que les médias officiels français sont contraints de lâcher quelques vérités...Après avoir unanimement prétendu que la population s'était pratiquement soulevée contre la Présidente du Brésil et sa soit-disante  "corruption", face aujourd'hui aux évènements, ces mêmes médias contredisent leurs infos précédentes...
 

C'est dire l'importance du mouvement populaire qui soutient Dilma Rousseff..

 

franceinfo

Annelle Enders, spécialiste de l'histoire politique du Brésil, est intervenue sur franceinfo alors que Dilma Rousseff était attendue devant le sénat beésillien? "On peut vraiment qualifier ce qui se passe politiquement d'arnaque, de hold-up sur le pouvoir" explique-t-elle.

 

Au Brésil, Dilma Rousseff va s'expliquer devant le Sénat, ce lundi, avant sa probable éviction. Le vote des sénateurs est attendu mardi ou mercredi. "On peut vraiment qualifier ce qui se passe politiquement d'arnaque, de hold-up sur le pouvoir," a expliqué sur franceinfo Armelle Enders, maître de conférences en histoire contemporaine à l’université Paris-Sorbonne et spécialiste de l’histoire politique du Brésil.

C'est le vice-président Michel Temer qui devrait prendre la suite de Dilma Rousseff à la présidence du Brésil. Pourtant, "65% des Brésiliens ne lui font pas confiance. Il a été hué copieusement lors de la cérémonie des Jeux. Il est associé au pouvoir et à ses décisions depuis six ans, donc il est coresponsable de la situation."

De plus, Michel Temer a quelques "casseroles", mais il n'est pas le seul dont la réputation est entachée. "Parmi les sénateurs qui vont condamner Dilma Roussef, 60% d'entre eux ont des procédures judiciaires en cours. Ce qui n'est pas le cas de Dilma Rousseff", a déclaré Armelle Enders.

Brésil : violents affrontements 
entre manifestants pro-Rousseff et forces de l'ordre

 

Des manifestations en soutien à Dilma Rousseff ont dégénéré, lundi 29 août, à Sao Paulo (Brésil). Les partisans de la présidente, actuellement suspendue dans le cadre d'une procédure de destitution, ont défilé dans la principale avenue de la ville avec des banderoles contre le président par intérim, Michel Temer, avant de mettre le feu à une barricade. Les forces de l'ordre ont répliqué avec des tirs de gaz lacrymogènes.

Des rassemblements à Rio et Brasilia

D'autres manifestations ont eu lieu, lundi soir, à Rio de Janeiro et Brasilia, à l'appel de deux mouvements socialistes. Une partie des Brésiliens redoutent, en effet, un virage à droite en cas d'éviction de Dilma Rousseff, alors que le Parti travailliste (PT) a été largement éclaboussé par le scandale de corruption Petrobras.

Les sénateurs brésiliens doivent voter sur la possible destitution de la présidente, actuellement suspendue, mardi 30 ou mercredi 31 août. La disciple de l'ancien président Lula est accusée d'avoir maquillé les comptes publics pour dissimuler l'ampleur du déficit et d'avoir approuvé des décrets en engageant des dépenses sans l'approbation du Parlement. Une destitution lui interdirait d'exercer toute fonction publique pendant huit ans et mettrait fin à quatre gouvernements consécutifs du PT, au pouvoir depuis 2003.

DilmaRousseff fait appel

Dilma Rousseff n'accepte pas son sort. Vingt-quatre heures après que le Sénat a voté sa destitution pour maquillage des comptes publics, l'ancienne présidente du Brésil a annoncé par la voix de son avocat jeudi 1er septembre sa décision de faire appel, et a réclamé un nouveau procès. Dilma Rousseff a été remplacée mercredi par Michel Temer, ancien vice-président du pays et homme fort du PMDB (centre-droit).

Le recours déposé exige "la suspension immédiate des effets de la décision du Sénat qui a condamné pour crime de responsabilité la présidente de la Republique". Il est signé par l'avocat José Eduardo Cardozo, ex-ministre de la Justice de Dilma  Rousseff qui l'a défendue pendant le procès.

Tag(s) : #Amérique latine Brésil
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