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Les djihadistes de Al Nostra : qui les arme ? Qui les forme ?

Les djihadistes de Al Nostra : qui les arme ? Qui les forme ?

Ci-dessous, pour vous inviter à lire le texte intégral, quelques extraits d’une intervention du représentant de la République Arabe Syrienne au Conseil de sécurité de l’ONU (dimanche dernier, 25 septembre). Nulle part reprise par nos médias.

Rappel, parce que le grotesque de la situation mérite d’être souligné : les représentants des trois pays (USA, France et grande-Bretagne) qui ont demandé en urgence cette réunion sont sortis avant la réponse du représentant du gouvernement qu’ils incriminent. Bon exemple de la façon dont on fonctionne dans ces « démocraties », « diplomates » en tête, dans « un moment de vérité » (cf. F. Delattre, ambassadeur français à lONU)…! 

 

Monsieur le Président

L’un des collègues parmi les représentants des trois États ayant appelé à la tenue de cette session, le délégué permanent de la Grande Bretagne auprès de l’ONU, a parlé de mon pays, disant : « La Syrie est brisée et sur le point de mourir ». J’aimerais le rassurer, mon pays n’est pas brisé et ne rompra pas. Ce sont là des paroles qui évoquent Satan rêvant de posséder le paradis, rien que des rêves, et c’est un discours sans commune mesure avec le poids d’un État membre permanent du Conseil de sécurité.

Quant aux trois délégués réunis, ils sont apparus comme s’ils avaient redécouvert la roue, pointant du doigt le gouvernement syrien qui tenterait de reprendre Alep !

Imaginez cette formidable découverte par ces trois membres permanents du Conseil de sécurité, comme si Alep était une ville de Djibouti, d’Afghanistan ou du Brésil. Je les rassurerai aussi. Le gouvernement syrien reprendra Alep, car si les États membres de cette organisation internationale ont une seule capitale, mon pays en a deux : Damas et Alep.

Monsieur le Président,

[…] Les trois États ayant demandé la tenue de cette session d’aujourd’hui, ont fait échouer, par treize fois, l’adoption d’une décision présidentielle condamnant les attentats terroristes par voitures et ceintures piégées, ou les frappes « par erreur » de leurs forces aériennes ayant tué des civils et des militaires syriens. Treize fois ! Et naturellement, ils ont empêché les tentatives de nos amis pour l’adoption, par ce Conseil, de résolutions condamnant le terrorisme qui sévit en Syrie.

Mais lorsqu’un terroriste français du nom de Mohamed Merah s’en prend à Toulouse, les Forces d’élite françaises le tuent de 300 balles…300 balles… et ils ont bien fait. Mais nul n’a entendu d’autres pays, ou nous-mêmes, qualifier ce terroriste français d’« opposant armé modéré ». Tel est aussi notre comportement à l’égard des terroristes actifs aux États-Unis et ailleurs.

Même si l’Espagne renonçait au Pays basque, la France à la Corse, la Grande Bretagne à l’Écosse, les États-Unis à la Californie ou au Texas, le Gouvernement syrien ne renoncera jamais à un seul pouce de notre territoire conformément à la Constitution et aux règles du droit international.

Monsieur le Président,

Nous voici de nouveau réunis au sein de ce Conseil à la demande de nombre d’États membres, lesquels tentent de secourir les organisations terroristes armées qu’ils qualifient faussement de « modérées ». Ceci, comme à chaque fois que les signaux indiquent leur déroute sous la pression ininterrompue de l’Armée syrienne et de ses alliés. Ils font semblant d’avoir oublié l’enfant palestinien, Abdallah Issa, égorgé sous vos yeux, par le Mouvement Nour el-Dine al-Zinki, lequel contrôlait avec le Front al-Nosra le camp des réfugiés palestiniens de Handarat à Alep. […]

Je viens de recevoir à l’instant des informations excessivement inquiétantes. Elles se résument à dire que les terroristes de la mouvance « Ahrar al-Cham » ont l’intention de mener des attaques au phosphore jaune, pour ensuite accuser l’État syrien de l’avoir utilisé contre les civils. Ils porteront la tenue régulière de l’Armée syrienne et diffuseront photos et vidéos, exactement comme ils ont procédé pour l’enfant « Oumrane » et d’autres victimes de leur terrorisme, afin de nourrir la propagande et vous faire chanter, vous et l’opinion publique internationale. L’essentiel est que ces produits chimiques sont entreposés dans six barils, cachés à une profondeur de douze mètres sous un enfouissement d’ordures au nord de la ville de Sarakeb, elle-même située au nord d’Alep et à vingt kilomètres de Idleb. De plus, le 6 septembre dernier, deux spécialistes américaines ont visité les lieux avant de se rendre en Turquie.

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Tag(s) : #Contre l'impérialisme
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