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Arnaud Montebourg, Jean-Luc Mélenchon, François Hollade et Pierre Laurent.
Arnaud Montebourg, Jean-Luc Mélenchon, François Hollade et Pierre Laurent.

Arnaud Montebourg, Jean-Luc Mélenchon, François Hollade et Pierre Laurent.

L'élection présidentielle approche dans une «atmosphère particulière, qui lui confère un sentiment d’urgence», et dicte aux candidats leur manière de mener campagne, selon l'économiste Jacques Sapir.

 

Le début de la campagne électorale de la présidentielle est aujourd’hui effectif. Même si l’on ne connait pas encore la liste des prétendants au premier tour (et bien entendu les noms des deux candidats qui s’affronteront au deuxième tour), on peut néanmoins discerner les grandes tendances de cette campagne. Elle se déroulera dans une atmosphère particulière, qui lui confère un sentiment d’urgence.

Il faut ici revenir sur l’année 2015 dont on ne mesure probablement pas assez qu’elle a représenté un pivotement important du contexte politique. Nous avons eu la crise grecque et son dénouement, par la capitulation du gouvernement Tsipras, mais nous avons eu aussi les attentats de masse, qu’il s’agisse de ceux de janvier 2015 (Charlie-Hebdo et l’Hyper Casher) ou de novembre 2015. Ces deux types d’événements ont provoqué une rupture multiple dans les paradigmes dominants sur lesquels la «classe politique» globalement s’appuie.

Les conséquences de l’été 2015

La crise grecque, qui d’ailleurs est loin d’être terminée – car la Grèce s’enfonce chaque jour davantage dans la récession – a eu pour effet d’obliger les différentes forces de la gauche européenne à prendre position sur la question des institutions de l’Union européenne et de la zone Euro. L’un des résultats les plus évidents de cette crise fut le dévoilement des institutions de l’Union européenne et de la zone Euro, qui ont été perçues pour ce qu’elles sont : des instruments antidémocratiques d’oppression des peuples. Le débat du premier semestre 2016, et la mobilisation importante qui en a résulté, autour de la «loi travail» sont venus conforter cette idée. Car, comment ne pas voir que cette loi n’est que la traduction dans le cadre français de politiques qui ont été décidées à Bruxelles.

On mesure ici l’importance centrale de la question de la souveraineté, car de cette notion découle la possibilité de la démocratie et donc d’un choix social


L’idée d’une réforme de l’intérieur, progressive, graduelle, de ces institutions a sombré...

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https://francais.rt.com/opinions/26268-quelle-campagne-presidentielle 

Tag(s) : #Politique française
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