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Le FBI connaissait depuis longtemps l'existence de nouveaux mails envoyés par Hillary Clinton avec une adresse privée, alors qu'elle était secrétaire d'Etat. Pour autant, l'agence a annoncé la réouverture d'une enquête il y a deux jours seulement.
D'après le témoignage d'un responsable des autorités américaines cité par l'agence Associated Press dimanche 30 octobre, l'agence fédérale américaine avait connaissance depuis plusieurs semaines des mails d'Hillary Clinton au sujet desquels elle a annoncé la réouverture d'une enquête, vendredi 28 octobre.
Cette actualité inattendue a jeté une ombre soudaine sur la route de l'ex-première dame vers la Maison Blanche, qui parvenait alors à se démarquer clairement de son concurrent républicain dans les sondages. A moins de deux semaines de l'échéance présidentielle du 8 novembre, le retour sur le devant de la scène de cet «Email gate» devrait fournir un angle d'attaque sur ce mesure pour Donald Trump.
Le champion du camp Républicain a en effet invoqué à de très nombreuses reprises ce sujet au cours de la campagne, dans le but de décrédibiliser sa rivale, qu'il qualifie ouvertement de «corrompue». En juillet dernier, notamment, le milliardaire avait accusé Hillary Clinton d'avoir cherché à acheter le Procureur général Loretta Lynch, qui enquêtait sur cette affaire de mails.
Les adversaires d'Hillary Clinton avaient noté que son mari Bill avait rencontré Loretta Lynch quelques jours avant que celle-ci ne prenne la décision de renoncer aux poursuites contre la candidate Démocrate au sujets des fameux courriels privés. Une rencontre ayant abouti à un arrangement, a fustigé Donald Trump, selon qui Loretta Lynch a marchandé la sauvegarde de son poste.
L'«Email gate» : un boulet pour Hillary depuis 2015
La controverse prend son origine en mars 2015, lorsqu'est portée à la connaissance générale l'emploi par Hillary Clinton de mails privés et de serveurs privés lorsqu'elle était secrétaire d'Etat – alors qu'elle aurait dû utiliser les adresses mails officielles du gouvernement. De nombreux membres du Congrès avaient reproché à l'ex-chef de la diplomatie américaine d'avoir violé les procédures obligatoires et d'avoir compromis des informations confidentielles de l'Etat, tandis le FBI avait ouvert une enquête, afin de déterminer si des informations secrètes avaient été diffusées via les serveurs de communication privés – les rendant donc théoriquement accessibles à des personnes mal intentionnées.
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