GQ appelle à voter Mélenchon en 2017.
Qu'écrivait-il en 2012?
Bilan du 22 avril 2012
Mélenchon à 11% c’est en fait un succès pour l’homme, dont la personnalité est la principale force. Il avait vraiment envie de gagner, et comment gagner sans cela ? Il se rêve en Chavez français. Pourquoi pas ? Il a revitalisé les thèmes révolutionnaires et patriotiques, et une partie du peuple l’a entendu bien au delà de ce qui était prévu, même au mois de janvier. Il n’a pas eu peur de la médiacratie, il n’a pas eu peur de déplaire aux biens pensants en attaquant ad-hominem les monopolisateurs de la communication.
Mais il n’a pu dépasser les 14% de la « gauche de gauche » de 1995 et de 2002 parce qu’il a refusé d’affronter les questions qui fâchent les travailleurs.
En négligeant complètement la question de la sécurité, il s’est trouvé pris à contre-pied avec le retour brutal du thème sur scène avec l’affaire Merad, qui a coupé court à sa dynamique.
Il est monté sur les salaires, et il est redescendu sur la « sixième république » qui a occupé de plus en plus de place dans ces discours de fin de campagne, discours de plus en plus courts prononcés pourtant devant de plus en plus de monde. Il paye là le prix de sa faiblesse politique sur l’Europe, et c'est justice car...
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