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Avec Emmanuel Macron, ex-de la Banque Rothschild, plus besoin de lois ni de Code du travail, ni d'Education NATIONALE,  individualiser les droits, en fait "uberiser" le travail...

"canempechepasnicolas"

vous fait connaître à travers "L'Obs"ce que 

Macron dévoile dans son programme :

c'est-à-dire "l'ubérisation" du travail

Avec Emmanuel Macron, ex-de la Banque Rothschild, plus besoin de lois ni de Code du travail, ni d'Education NATIONALE, seulement individualiser les droits, en fait "ubériser" le travail...

ENCORE PIRE QUE LA LOI EL KHOMERY

"Plus de flexibilité , plus de souplesse"

Faire sa propre retraite. 

Alors qu’à droite, l’ensemble des candidats, Alain Juppé en tête, propose un recul de l’âge de départ à la retraite à 65 ans, voire plus, M. Macron souhaite également davantage de flexibilité s'agissant des retraites. "Certains veulent la prendre à 60 ans, d'autres à 65, d'autres encore à 67. Il faut pouvoir moduler selon les individus et les situations", explique l'ex-ministre. Emmanuel Macron se veut innovateur. Ainsi, il suggère la mise en place d’un système à la carte, suivant le parcours des individus et les métiers exercés.

En ne fermant aucune porte, l’ancien ministre entend séduire.

« Il faut pouvoir moduler selon les individus et les situations », explique-t-il dans L’OBS. « Si on se contente d’appliquer des critères de pénibilité de manière arbitraire, on ne fera que recréer des régimes spéciaux ».

Reste cependant à savoir si le budget pour la mise en place d’un tel système suivra.

Même logique du côté de la durée de travail.

Emmanuel Macron souhaite pouvoir ouvrir la voie à une adaptation selon l’âge. Si les jeunes doivent en finir avec les 35 heures, les travailleurs plus âgés eux devraient pouvoir travailler moins, permettant dans un même temps un recul de l’âge de départ à la retraite. « On peut imaginer que les branches professionnelles négocient une possibilité pour les salariés qui le souhaiteraient de travailler moins à partir de 50 ou 55 ans : 30 heures, 32 heures, pourquoi pas ? », soulève-t-il.

Quant au chômage...

Ainsi il souhaite élargir les droits du chômage aux travailleurs indépendants et aux entrepreneurs. « Nous devons rentrer dans une logique beaucoup plus transparente, qui ne sera plus pensée en fonction de la durée et du montant des cotisations, mais qui protégera des aléas de la vie professionnelle ceux qui aujourd’hui ne sont pas couverts », explique-t-il ainsi.

Pour l'autonomie des établissements dans le primaire

Macron prône "une vraie autonomie pédagogique pour les établissements" (méthodes différentes, plus de profs par classes et des professionnels plus expérimentés et mieux payés dans les écoles des quartiers les moins favorisés). Il faut selon lui leur donner "beaucoup plus de moyens et beaucoup plus d’autonomie. Il faut arrêter de saupoudrer et assumer d’y investir de façon différenciée. [...]"

Pour assurer une véritable mixité sociale, pour que les écoles accueillent des publics vraiment divers, que les enfants des quartiers aient le droit d’aller dans les établissements des centres-villes, Emmanuel Macron défend une vraie réforme de la carte scolaire. "On doit absolument la faire évoluer", affirme-t-il, s’appuyant sur l’exemple d’une mère de famille de La Paillade, à Montpellier, qui lui a confié : "Moi, avec la carte scolaire, je n’ai pas le droit de mettre mon gamin à l’école en centre-ville, c’est injuste. Il n’y a plus de petits blonds dans nos écoles"

La durée du travail en fonction de l'âge

Les jeunes veulent travailler plus et les vieux doivent travailler moins. Telle est la philosophie d’Emmanuel Macron, qui prône donc une durée hebdomadaire qui fluctue avec l’âge.

"Il faut s’adapter aux individus. On peut ainsi imaginer que les branches professionnelles négocient une possibilité pour les salariés qui le souhaiteraient de travailler moins à partir de 50 ou 55 ans : 30 heures, 32 heures, pourquoi pas ? En revanche, quand on est jeune, 35 heures, ce n’est pas long. Il faut donc plus de souplesse, plus de flexibilité."

"Quand on est jeune, 35 heures, ce n’est pas assez. On veut travailler plus, on veut apprendre son job. Et puis, il y a un principe de réalité. Un entrepreneur raisonne ainsi : ce jeune n’est pas qualifié, je veux bien l’embaucher mais il va apprendre son job en entrant dans mon entreprise, donc il faut qu’il effectue davantage d’heures."

 

Tag(s) : #Lutte de classes
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