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Le désormais ex-chef du gouvernemnt italien Matteo Renzi lors de l'annonce de sa démission après les résutats du referendum, le 4 décembre 2016

C'était, ce matin, la consternation en Europe, et pas seulement celle de Matteo Renzi !

Tous les gouvernements de l'Union européenne, les partis qui les soutiennent, l'ensemble des commentateurs emplissent de leurs pleurs la totalité des médias. Renzi était leur modèle : jeune et déterminé , il comptait, par sa réforme constitutionnelle, réduire encore l'espace démocratique pour museler les opposants à son programme de "réformes" visant à imposer au peuple italien les mesures d'austérité renforcée conformes aux oukases de Bruxelles.

Les électeurs de la péninsule, par leur vote sans appel - 60% de NON - ont fait barrage à cette politique. Les milieux d'affaires, les bourses, leurs médias ont vivement réagi, dépités de voir leur poulain contraint de céder la place. Tous les croisés du libre échange et de la société de marché annoncent les pires malheurs : les banques menacées, l'euro en chute libre. Et l'effet 'dominos' du vote italien sur les futures consultations électorales programmées en Europe.

Certes, le moment de désolation passé, tant à Rome qu'à Bruxelles et Berlin, les hommes liges du capital réfléchissent à comment contrer le verdict du peuple italien. Et remplacer Matteo Renzi par une autre personnalité du même acabit, affublé sans doute d'un autre masque, pour poursuivre la même politique anti-populaire  dictée par l'oligarchie européenne et leurs hauts-parleurs médiatique et politiques.

Mais le verdict électoral est d'une telle ampleur que toute opération de ce genre va se heurter à des difficultés accrues, les Italiens ayant, le 4 décembre, fait la démonstration de leur force.

Aux bonnes âmes européennes un instant de consolation : leur candidat européen , fort du soutien de tous les forces, de "gauche" comme de droite, a gagné en Autriche face à un seul parti qui obtient 47% des voix. Dommage que celui-ci soit d'extrême- droite, faute d'un candidat qui se revendique du progrès social, et de la rupture franche avec l'Union européenne, la condition pour mettre cette politique en oeuvre.

Situation que nous connaissons en France.

Tag(s) : #Europe Italie
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