Chacun se souvient de la CES (confédération européenne des syndicats / ETUC) refusant de prendre position contre la Loi Travail (lire ici) et au contraire soutenant l’euro destruction du Code du Travail. Se tenant au coté du MEDEF et de la CFDT contre les travailleurs faisant grève et manifestant par million pour le retrait de la Loi Travail. Une surprise ? pas vraiment. Parce que la CES est partie intégrante des institutions de l’Union Européenne des Patrons. Une confédération largement subventionnée par la Commission Européenne, à la condition expresse que la Confédération défende la « construction européenne ». C’est à dire les diktats de la Commission Européenne. Par exemple la CES loin de combattre le 3e memorandum d’austérité imposé à la Grèce l’a soutenu faisant même campagne pour le oui au referendum, au coté de la Troika. Rappelons que la CES s’était prononcé pour le OUI au TCE, faisant bloc avec le patronat et tournant le dos aux travailleurs qui eux, de Paris à Amsterdam ont massivement rejeté ce traité. Un traité finalement imposé par la force sous la forme du traité de Lisbonne avec le soutien affiché… de la Confédération Européenne des Syndicats.
Qui paye les musiciens choisie la musique dit le dicton et en la matière, la CES est largement financé par des programmes mis en place par la commission européenne.
La CES bénéficie de dizaines de millions d’euros de la Commission Européenne
Les traités européens prévoit que la Commission Européenne organise le dialogue social.
Article 154 (ex-article 138 TCE traité auquel les français ont dit NON en mai 2005)
1. La Commission a pour tâche de promouvoir la consultation des partenaires sociaux au niveau de l’Union et prend toute mesure utile pour faciliter leur dialogue en veillant à un soutien équilibré des parties
Traité de fonctionnement de l’Union Européenne
Dans le cadre de ce « dialogue social » la Commission Européenne fournie un soutien financier...
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