Front Syndical de Classe
SOURCE : Syndicat CGT Unilever Le Meux
Mardi [21/02/2017], de 9h à 10h, un mouvement de grève a rassemblé plus de deux cents salariés de trois entreprises liées à la centrale nucléaire de Gravelines : Endel, ADF Tarlin et Hexa contrôle. Même si la plupart des revendications diffèrent d’une société à l’autre, les travailleurs se rejoignent sur un point : une augmentation de leur salaire.
Pour un treizième mois sans condition
« Nous sommes en période de négociation annuelle obligatoire », explique Xavier Cendre, porte-parole de la CGT pour Endel. Avec la CFDT, les syndicalistes d’Endel sont les premiers à avoir engagé le mouvement. « Nous avons commencé mercredi dernier. La direction s’était focalisée sur un treizième mois régressif au fur et à mesure du nombre de jours d’absence. Nous avons tous refusé et exposé nos revendications : un treizième mois sans condition, une augmentation de 50 euros pour tous les salariés et une hausse de 2 % de la masse salariale individuelle. »
Au chômage partiel trois mois en hiver depuis trois années
De leur côté, les travailleurs d’Hexa contrôle, entreprise spécialisée dans l’automatisation industrielle, souffrent de leurs conditions : « Nous sommes les clochards du nucléaire. Nous avons les plus bas salaires, sans compter que, depuis trois ans, nous sommes systématiquement au chômage partiel trois à quatre mois l’hiver », soulignent les salariés. Enfin, la soixantaine de grévistes pour ADF Tarlin a présenté une liste d’une dizaine de revendications dont la hausse du salaire de plus de 50 % pour le travail le samedi.