Viktor Yugov
Dernièrement, nous avons été interpellés par l’appel émouvant de Richard Ferran, secrétaire général du mouvement « En Marche ! » et il nous a paru important et urgent d’alerter à notre tour nos abonnés et nos lecteurs sur les risques graves que fait peser sur le processus électoral présidentiel l’immonde propagande des agents de (Ras)Poutine qui infestent l’internet français de leurs « haqueurs » et désormais s’immiscent sournoisement un peu partout et jusqu’aux plus obscures librairies de quartier.
C’est pourquoi nous avons jugé bon de traduire et diffuser l’article suivant, récemment paru sur le journal en ligne Vzglyad, à titre d’exemple édifiant (et très inquiétant) du genre de balivernes et fausses informations odieuses, proposées aux candides hommes d’affaires russophones cherchant à s’informer sur la situation politique française.
On imagine les conséquences si de tels ignobles ragots et autres "fêques niouzes" grossièrement falsifiées en arrivaient à être propagés sur les sites français !
Le Choix « Rothschild » pour la Présidence française.
Article publié à l’origine sur Vzglyad.
(traduit et enjolivé par la brigade spéciale de propagande complotiste des Tropiques)
Emmanuel Macron, le financier photogénique de 39 ans à la carrière flamboyante figure dans le trio de tête de la course présidentielle en France après que François Fillon et Marine Le Pen aient eu à affronter une vague de discrédits. Selon les sondages, il serait au second tour face à Marine Le Pen, sur laquelle il l’emporterait avec 66% des voix. Emmanuel Macron peut être considéré comme le plus insolite des candidats à la présidence française. Il n’a aucune expérience politique réelle. Il n’a jamais été élu. Il n’est membre d’aucun des principaux partis et ses trois années (2006 à 2009) dans les rangs socialistes peuvent être considérées comme une formalité ; Macron s’est joint au PS « officiellement » mais n’a pas payé de cotisations et n’a jamais assisté ou participé à aucun événement ou réunion de ce parti.
De profession, Macron est un banquier d’investissement « à succès » spécialisé dans les fusions et acquisitions . Il est diplômé de l’École nationale d’administration, une université de premier plan pour l’élite française. Il a travaillé pendant plusieurs années comme inspecteur au ministère de l’Économie. Puis, en 2007, année cruciale de sa carrière, l’économiste prometteur de 29 ans fut repéré puis invité par Jacques Attali dans sa « Commission pour la libération de la croissance française ».
Jacques Attali
est un personnage très intéressant*.
Formellement, c’est un philosophe-généraliste, l’auteur de l’utopie colorée décrivant la façon dont toutes les nations et les états disparaîtront de la face de la terre au terme de conflits sanglants puis les survivants de l’humanité s’uniront sous la bannière de la démocratie et sous le contrôle d’un Gouvernement mondial. De plus, depuis de nombreuses années, Attali a été bien accueilli à l’Elysée et c’est l’un des conseillers les plus influents des dernières générations de présidents français « socialistes », de François Mitterrand à François Hollande. Les médias locaux, en l’appelant « le vrai président de la France » pendant ces périodes, n’exagèrent guère.
C’est Jacques Attali qui dès la période Mitterand a créé le lien entre le capital financier et l’élite du Parti socialiste au pouvoir, qu’il soutient. Il dispose aussi d’une belle capacité à enrober habilement les plans de prédation des banquiers dans de magnifiques slogans « de gauche ».
En 2008, la Commission Attali présentait au Président Nicolas Sarkozy « 300 propositions pour changer la France » - un plan de modernisation de l’économie destiné à la sortir de longues années de stagnation. L’idée principale peut être formulée comme suit : pour éviter de perdre sa compétitivité sur le marché mondial, le pays doit réduire drastiquement le coût de la main-d’œuvre. Une façon d’y parvenir est d’accroître l’immigration en France ; Les immigrants récents peu payés, qui ne seront pas en mesure de s’organiser dans les syndicats, remplaceront avantageusement les travailleurs locaux de la fabrication et des services. Le plan proposait également d’impressionnantes propositions de réduction drastique des dépenses publiques en matière de santé, d’éducation et de retraite. Sarkozy lui-même n’osa pas accepter un projet aussi radicalement néo-libéral.
Mais revenons à Macron. Pendant son séjour à la Commission, il sut gagner les faveurs d’Attali, qui le présenta bientôt à son ami, François Enron. Enron, pour sa part, est le meilleur ami et principal associé de David de Rothschild. C’est ainsi qu’en 2008, Macron fut donc embauché par la Banque Rothschild & Co où il fit une rapide carrière, passant en quatre ans du statut d’analyste à celui de partenaire. Ses émoluments dépassaient plus d’un million d’euros par an mais beaucoup plus profitables encore furent les relations qu’il se fit dans les milieux d’affaires en même temps qu’une réputation de « Mozart financier ».
La plus grosse performance réalisée par Macron au titre de la banque Rothschild fut son implication dans l’achat par la filiale de Nestlé spécialisée dans l’alimentation pour bébé du groupe pharmaceutique américain Pfizer (pour 11.85 milliards de dollars). A cette époque, il croisait pour la première fois le chemin de Matthieu Pigasse, directeur de la succursale française de la banque Lazard Frères, qui était également sur les rangs pour le compte de son client, Danone (sans succès). C’est ainsi que Pigasse devint l’ennemi juré de Macron.
En 2010, Pigasse, banquier « de gauche », ami et patron des socialistes français, envisageait de devenir conseiller économique de François Hollande, mais l’omniprésent Jacques Attali recommanda... Emmanuel Macron. Au fil des ans, Macron, parfaitement à l’aise en anglais et en allemand, allait devenir l’entremetteur privilégié entre les dignitaires socialistes français et les milieux financiers étrangers. Comme l’a noté malicieusement le Guardian, alors que Hollande criait aux meetings « Mon principal ennemi c’est la finance ! » Le fondé de pouvoir de Rothschild, Macron, fonçait à Londres pour rassurer les banquiers ...
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