Avec la campagne qui progresse, Emmanuel Macron commence à se dévoiler. Ses premières annonces programmatiques fortes sont la baisse de la dépense publique de 60 milliards et son soutien donné au CETA, après des déclarations polémiques sur la culture française ou la colonisation. En somme, la parfaite continuation du PS façon Hollande suivant l'agenda imaginé par Terra Nova.
Et voilà donc tout le paradoxe d’un pays, où un président si impopulaire qu’il n’ose pas se représenter, pour la première fois, pourrait être remplacé par son enfant naturel, pour reprendre l’expression Benjamin Masse-Stamberger, qui parvient à paraître moderne avec de vieilles idées, un vieil entourage, et de vieux soutiens repoussoirs, proposant en somme de poursuivre dans l’impasse actuelle.