Au micro d'Europe1, le rédacteur-en-chef international du JDD, François Clémenceau, s'en prend aux "candidats à la présidentielle "favorables à une relation plus positive de la France avec la Russie" :
"C’est le cas de Marine Le Pen donc, mais aussi de François Fillon qui veut une "alliance" avec la Russie pour combattre Daech, de Jean-Luc Mélenchon qui souhaite même revoir avec Poutine "les frontières" dessinées à Yalta et d’Emmanuel Macron qui, tout en estimant que l’on ne doit pas être "de connivence" avec Vladimir Poutine, veut restaurer un "dialogue" dépassionné et même envisager une levée des sanctions.
"Mais tout cela se déroule dans un contexte où l’on suspecte tout de même la Russie de vouloir, comme aux États-Unis, influencer notre présidentielle. L’ambassadeur russe en France, Alexandre Orlov, n’a guère fait mystère de sa préférence pour François Fillon, de son indulgence pour Marine Le Pen et de son admiration pour Emmanuel Macron."
"canempechepasnicolas"
Si l'ambassadeur russe courtise à la fois les trois candidats en tête des sondages, c'est louche. C'est la démonstration de l'ingérence intolérable de Poutine dans les affaires françaises. Preuve de plus avec le voyage à Moscou de Marine Le Pen.
Mais que Fillon et Macron se croient obligés de faire leur cour à Berlin pour tenter de se faire adouber par le suzerain d'outre Rhin, c'est naturel. La collaboration franco-allemande est une longue tradition de la part des milieux d'affaire français et de leurs fondés de pouvoir politiques :
Challenge's
Le candidat à l'élection présidentielle Emmanuel Macron estime qu'"il faut rétablir la confiance" dans le couple franco-allemand "si on veut redevenir moteur", dans un entretien au quotidien Libération vendredi 24 mars. "Il faut reconnaître qu'une certaine suspicion s'est installée dans le couple franco-allemand", explique l'ancien ministre de l'Economie, qui s'est rendu le 10 janvier à Berlin puis le 16 mars pour y rencontrer la chancelière Angela Merkel. "Pour notre part, nous n'avons pas fait la totalité des réformes nécessaires pour renforcer l'économie française: je pense notamment à celles du marché du travail, de la formation professionnelle et de l'éducation", ajoute-t-il.
Selon lui, "parce qu'elles nous renforceront, ces réformes nous permettront aussi de rétablir notre crédibilité dans le dialogue avec l'Allemagne". Reconnaissant qu'"il y a en Allemagne cette suspicion lancinante que les autres pays membres, et notamment la France, ne font des efforts que sous la menace du glaive ou des marchés...", Emmanuel Macron juge que "si on veut redevenir moteur, il faut rétablir la confiance". Car, le leader d'En Marche! l'affirme, "on ne fera pas l'Europe contre l'Allemagne."
"Pour la première fois, de nombreux dirigeants étrangers souhaitent ouvertement l'affaiblissement de l'Europe : Donald Trump, Vladimir Poutine, tout comme des grands dirigeants autoritaires du Proche et Moyen-Orient", estime Emmanuel Macron pour qui l'Allemagne et la France "ont aujourd'hui un rôle historique à jouer: celui de refonder l'Europe
Erreur ...Il s'agit là d'une affiche allemande datant de l'Occupation