Des missiles US largués sur un pays souverain, la Syrie, sous le prétexte fallacieux que des avions syriens sont accusés (sans preuves internationalement reconnues), d'avoir gazé une population civile.
L'agression ordonnée par Donald Trump, sans mandat des Nations Unies, sans la moindre enquête neutre et objective, démontre la volonté de l'impérialisme américain d'imposer son ordre partout dans le monde, au risque d'un embrasement général.
Ainsi, la nouvelle administration de Washington a accompli ce que même Obama n'a pas osé faire. C'est la preuve qu'au-delà des élections, le véritable pouvoir aux Etats-Unis demeure au sein du pouvoir économique, du congloméra militaro-industriel qui impose sa politique, sans souci du choix des électeurs.
Mais qu'attendre d'autre d'un Etat qui depuis 1945 n'a pas hésité à intervenir militairement contre des dizaines d'Etats souverains pour le seul objectif de préserver la domination des grandes multinationales US et la conquête de positions stratégiques dans le monde entier.
Mais qu'attendre d'autre du seul pays au monde qui a osé se servir de l'arme nucléaire, faisant des centaines et des centaines de milliers de victimes civiles, et cela contre des populations sans défense alors que l'Etat japonais avait accepté l'idée de reddition.
N'était-ce pas là le premier crime contre l'humanité opéré par les Etats-Unis depuis la Seconde guerre mondiale, et jamais sanctionné ? Et les médias français aux ordres osent appeler les USA de "grande démocratie", le pays né de l'esclavage et du génocide des peuples indiens !
Alors que les autorités françaises font oeuvre, comme d'habitude, de servilité en approuvant l'acte illégal de guerre mené par Washington contre un pays souverain sans mandat des Nations Unies.
Il est probable - et justifié - que la Russie ne restera pas sans réaction pour protéger la Syrie alliée. Certes, la Russie, Etat responsable et animé d'une volonté de paix, ressent toujours dans sa chair les horreurs de la guerre. Mais les autorités de Moscou, le président Vladimir Poutine et son gouvernement savent que toute capitulation ne fait qu'encourager la guerre - les Accords de Munich sont toujours en mémoire - et qu'une riposte de nature politique et diplomatique est nécessaire, en s'appuyant sur les peuples du monde entier.
Il faut ainsi contraindre les "fous de guerre" occidentaux à cesser leurs provocations, pour défendre l'indépendance de la Syrie et la paix du monde.