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L'Obs, aux mains des financiers Pierre Bergé, Xavier Niel et Mathieu Pigasse, également principaux actionnaires du Monde,  ne supporte pas l'objectivité du cinéaste Oliver Stone, quand il s'agit de Vladimir Poutine
L'Obs, aux mains des financiers Pierre Bergé, Xavier Niel et Mathieu Pigasse, également principaux actionnaires du Monde,  ne supporte pas l'objectivité du cinéaste Oliver Stone, quand il s'agit de Vladimir Poutine
L'Obs, aux mains des financiers Pierre Bergé, Xavier Niel et Mathieu Pigasse, également principaux actionnaires du Monde,  ne supporte pas l'objectivité du cinéaste Oliver Stone, quand il s'agit de Vladimir Poutine

"canempechepasnicolas" :

L'Obs ne supporte pas qu'un cinéaste américain, connu par ses courageux films qui ont dénoncé la guerre d'agression commise par les Etats-Unis contre le Viet-Nam, mis en cause Nixon, ait l'audace aujourd'hui de réaliser une interview de Vladimir Poutine, qui ne soit pas un acte d'accusation contre le président de la Russie, et - crime suprême - que France2 ose en diffuser la première partie à partir de ce soir à une heure de grande écoute...

Pour L'OBS et ses patrons, cette émission risque d'interroger les téléspectateurs surpris par son caractère non partisan, en rupture avec l'hostilité de principe observée par les médias à l'égard d'une personnalité, jugée à priori "ennemie de la France". Et conduire de ce fait les téléspectateurs, soucieux de pluralisme,   à s'interroger sur l'activisme politique pratiqué au quotidien par le service public d'information, au détriment  de la vérité, au service des puissants.

C'est en clair le sens de l'article de l'hebdo aux mains des financiers Pierre Bergé, Xavier Niel et Mathieu Pigasse, propriétaires du Monde.

Et voici l'article en question:

L'Obs

Le scandaleux documentaire d'Oliver Stone

sur Vladimir Poutine

France 3 diffuse à partir du lundi soir 26 juin quatre heures d'interview du président russe avec le réalisateur de "JFK" qui ne contredit jamais le maître du Kremlin, son héros, et lui laisse proférer de multiples mensonges.

Lundi soir 26 juin, France 3 commence la diffusion, en prime time, d'une série d'interviews du président russe par le réalisateur américain Oliver Stone. L'ensemble, intitulé "Conversations avec monsieur Poutine", va durer quatre heures, étalées sur trois jours !

Disons le tout net : il est scandaleux qu'une chaîne publique présente un tel "documentaire" – une longue, très longue, hagiographie du maître du Kremlin, auquel "l'interviewer", fan inconditionnel, laisse la parole sans contradiction pendant 200 minutes...

Complots imaginaires

A sa décharge, le réalisateur de "JFK", "Platoon" et "Snowden" ne cache pas vraiment ses intentions. En interrogeant Vladimir Poutine, son but n'est pas de découvrir ou de faire découvrir la Russie d'aujourd'hui, l'état de sa démocratie, les forces et faiblesses de son économie, ou la richesse de sa production culturelle, autant de choses dont, à l'évidence, le cinéaste se fiche comme d'une guigne. Non, son objectif, son idée fixe, est de dénoncer, une fois encore, les multiples complots, quelques fois réels mais le plus souvent imaginaires, ourdis, selon lui, depuis toujours par l'unique empire du Mal : l'Amérique.

Evidemment Poutine a accepté cette série d'entretiens-fleuve parce qu'il connaissait cette obsession intime d'Oliver Stone. Il a compris tout le parti qu'il pouvait tirer de l’admiration béate de cette star d’Hollywood qui connaît très mal son sujet au point de confondre Caucase et Asie Centrale ! Face à cet interlocuteur si peu professionnel et dont la hargne anti-américaine le surprend parfois, le président russe gratifie les téléspectateurs d’un festival complotiste qui met en joie son "interviewer".

Tag(s) : #Médias
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