Elie DOMOTA, porte-parole du collectif LKP et secrétaire général de l’Union générale des travailleurs de Guadeloupe
Au micro de Sud Radio, Élie Domota, porte-parole du collectif LKP et secrétaire général de l’Union générale des travailleurs de Guadeloupe, évoque la polémique sur les délais de l’arrivée des secours français à Saint-Martin et Saint-Barthélémy après le passage d’Irma.
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L’État français a-t-il été défaillant dans sa gestion des heures qui ont suivi le passage de l’ouragan Irma sur les îles de Saint-Barthélémy et Saint-Martin ? C’est ce que plusieurs observateurs politiques estiment, mais pas seulement. Au micro de Sud Radio, Élie Domota, leader syndical guadeloupéen du collectifLKP, ne décolère pas. "Ce ne sont pas les déclarations qui nous intéressent, ce sont les actes et les faits. On l’a vu en Guyane et en Guadeloupe en 2009 : rien n’a été réglé sur le fond. Encore une fois, on n’anticipe pas et on fait de la communication. Tout le monde sait qu’une zone volcanique et sismique est soumise à des aléas climatiques. Il est inconcevable que les premiers secours n’arrivent que cinq ou six jours après. Dans la partie néerlandaise de Saint-Martin, il y avait déjà quelques heures après des hélicoptères de l’armée néerlandaise qui survolaient les lieux pour une première évaluation, tout simplement parce qu’ils avaient des bateaux au large qui attendaient avec des secours", assure-t-il.
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