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L’Etat a décidé de céder l’intégralité de sa participation de 50,6% des aéroports d’Orly et de Roissy-CDG.

L’Etat a décidé de céder l’intégralité de sa participation de 50,6% des aéroports d’Orly et de Roissy-CDG.

l'Opinion

Aéroports de Paris:

l’Etat va lancer la privatisation, les candidats se bousculent

L’Etat va se désengager totalement d’Aéroports de Paris (ADP) en vendant l’intégralité de sa participation, soit 50,6% du capital, affirme BFM Business mercredi 7 mars.

 

ADP est valorisé aujourd’hui à 8,2 milliards d’euros. Le groupe français Vinci, qui détient déjà 8% du capital, ferait figure de favori, selon BFM Business. La première privatisation du gouvernement d’Edouard Philippe pourrait démarrer fin 2018.

Les derniers arbitrages dans ce dossier auront lieu samedi 10 mars à Matignon, mais BFM Business en révèle les grandes lignes dès ce mercredi 7 mars : le gouvernement s’apprête à lancer sa première privatisation, celle d’Aéroports de Paris (ADP).

L’Etat a décidé de céder l’intégralité de sa participation de 50,6% des aéroports d’Orly et de Roissy-CDG. Le Premier ministre Edouard Philippe doit rendre son arbitrage final sur le dossier lors d’une réunion prévue samedi 10 mars à Matignon pour finaliser la loi Pacte (Plan d’action pour la croissance et la transformation des entreprises), présentée par le ministre de l’Economie Bruno Le Maire et qui permettra notamment à l’Etat de descendre sous le seuil de 50% dans le capital du groupe, ce qui lui est interdit par la loi actuellement. Aucun autre seuil ne détention ne sera fixé, l’Etat aura donc le champ libre pour se désengager totalement. La présentation du projet de loi en Conseil des ministres est annoncée pour le 18 avril, le vote à l’Assemblée nationale est attendu à l’automne, pour une privatisation devant démarrer avant la fin de l’année.

Valorisé à 8,2 milliards d’euros, ADP attise les convoitises. La durée d’exploitation des aéroports et de leurs terrains, 6 600 hectares à Roissy et Orly et 412 hectares de réserves foncières, a été au centre des discussions ces dernières semaines. L’Etat dispose aujourd’hui d’une licence sans durée. Pour éviter toute spéculation immobilière, il imposera au repreneur d’ADP une licence entre 70 et 90 ans, et gardera des droits de veto sur le foncier de l’entreprise.

Les repreneurs potentiels, français et étrangers, sont nombreux à avoir déjà fait part de leur intérêt, en particulier lors du récent forum de Davos. Déjà présent dans le capital à hauteur de 8%, le groupe français Vinci apparaît aujourd’hui comme le favori. Mais la concurrence s’annonce forte, à en croire BFM Business, qui cite l’Italien Atlantia, déjà propriétaire de l’aéroport de Nice, l’Espagnol Ferrovial, les français Ardian ou Predica (Crédit Agricole), la Caisse des Dépôts du Québec, Macquarie, GIP (aéroport de Londres) ou encore IFM

 

 

Tag(s) : #Services publics
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