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La défense aérienne syrienne intercepte des missiles dans l'espace aérien de Homs (VIDEO)© Omar Sanadiki Source: Reuters
La ville syrienne de Homs en juillet 2017

Au matin du 17 avril, les médias publics syriens ont rapporté que la défense aérienne syrienne avait intercepté une dizaine de missiles, dans la région de Homs. Si l'origine de l'attaque n'est pas encore connue, le Pentagone a nié en être l'auteur.

La défense aérienne syrienne «a abattu des missiles qui étaient entrés dans l'espace aérien au-dessus de la province de Homs», a annoncé le 17 avril l'agence de presse officielle syrienne Sana.

En outre, la télévision publique syrienne a dénoncé une «agression», sans pour autant identifier l'origine des missiles. Selon ce média, cité par Sputnik, une dizaine de missiles ont été détruits.

Les missiles auraient traversé le ciel libanais

Le site al-Masdar, citant une source militaire, a rapporté que les missiles auraient pénétré l'espace aérien syrien en passant par le Liban, ce qui pourrait suggérer une origine israélienne de cette frappe. Israël a déjà mené dans le passé des frappes en Syrie ; à cet égard, un haut-responsable de l'armée israélienne a confié au New York Times le 15 avril que Tsahal était bien responsable des frappes du 9 avril visant la «base T4» (où se trouvent des forces militaires iraniennes) près de Homs et dont l'origine n'était pas initialement connue. Damas et Moscou avaient, le jour-même, accusé Israël d'avoir mené des frappes.

Concernant les missiles interceptés le 17 avril, un porte-parole de l'armée israélienne interrogé par l'AFP, a cependant affirmé : «Je ne suis pas au courant d'un tel incident.»

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Le Pentagone nie toute implication

A Washington, le Pentagone a de son côté démenti toute implication des Etats-Unis ou de la coalition arabo-occidentale qu'ils mènent dans la région. «Il n'y a pas d'opérations des Etats-Unis ou de la coalition dans cette zone», a déclaré Heather Babb, porte-parole du Pentagone. Il a ajouté au micro de la chaîne Sky News Arabia qu'il y avait de «nombreux acteurs» impliqués dans la région qui auraient pu mener cette attaque.

Dans la nuit du 13 au 14 avril, Washington, Paris et Londres ont mis leurs menaces à exécution et ont mené des frappes contre les autorités syriennes, en réaction à l'attaque chimique présumée dans la Ghouta, que ces pays attribuent à Damas.

Tag(s) : #Syrie
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