Hassan Rohani Vladimir Poutine et Recep Tayyip Erdogan en novembre 2017 à Sotchi, photo ©Sputnik/Reuter
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Depuis janvier 2017, la Turquie, la Russie et l'Iran se sont portés garants du processus dit d'Astana. Le 4 mai 2017, un accord était signé entre les trois puissances régionales établissant alors des zones de désescalade, dont une dans la Ghouta orientale (à l'est de Damas).
Si l'année 2017 s'était terminée sur des perspectives optimiste après l'élimination de Daesh de la quasi-totalité du territoire syrien, le début de 2018 a été marqué par une dégradation de la situation militaire dans le pays. Dans la Ghouta orientale, les groupes armés djihadistes, parmi lesquels Jaïch al-Islam, au nord de cette enclave, se sont réactivés.
Dans le nord du pays, répondant à la volonté des Etats-Unis de structurer les combattants kurdes pro-occidentaux des Forces démocratiques syriennes, la Turquie a lancé le 20 janvier dernier l'opération «Rameau d'Olivier» dans la région syrienne d'Afrin. Le 18 février, avec l'appui de l'armée russe, Damas passait à l'action contre les groupes rebelles qui, depuis la Ghouta, prenaient pour cible le centre de Damas.
Les puissances régionales au chevet de la Syrie, effacement des Occidentaux
Symbole fort de l'incapacité des Etats-Unis à défendre leurs intérêts en Syrie, Recep Tayyp Erdogan n'a pas hésité à défier Washington. Alors qu'Ankara considère le Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) comme une entité terroriste en Turquie, la formation d'un glacis kurde, soutenu militairement par les Etats-Unis, constituait bel et bien un casus belli pour Ankara. Signe encore de leur marginalisation en Syrie, les belligérants occidentaux, peut-être surpris par la détermination turque, ont tardé à condamner l'offensive d'Ankara à Afrin.
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