ENORME SURPRISE
déclarent télés et radios,
porte-paroles de ce pouvoir
qui prétend les syndicats dépassés...
Bonne nouvelle
pour les salariés en lutte, les cheminots en premier, qui mesurent ainsi le véritable rapport de force, face à Macron et à sa politique au service des plus riches !
Et quelle claque pour le pouvoir, soutenu par la CFDT, qui escomptait un vote favorable à la direction d'Air France
Les personnels d’Air France ont majoritairement rejeté ce vendredi le projet d’accord salarial soumis au vote par le président d’Air France-KLM Jean-Marc Janaillac. Celui-ci, qui avait conditionné son départ à ce vote, a annoncé vendredi qu’il allait présenter sa démission.
Les salariés ont voté à 55,44 % contre le projet d’accord sur les salaires proposé par la direction. Le taux de participation s’est élevé à 80,33 % parmi les 46.771 salariés d’Air France. Le personnel de la compagnie était invité à répondre à la question : « Pour permettre une issue positive au conflit en cours, êtes-vous favorable à l’accord salarial proposé le 16 avril 2018 ? ».
Les syndicats réclament une augmentation immédiate
L’accord prévoyait pour la période 2018-2021 « des augmentations générales de salaire de 7 % sur quatre ans, s’ajoutant aux augmentations individuelles ». De leurs côtés, les syndicats réclament une augmentation immédiate de 5,1 %, après six ans de gel des salaires.
Le coût des onze premiers jours de grève est estimé à « 300 millions d’euros » soit un peu plus de 25 millions par jour pour le groupe. Air France prévoit d’ores et déjà un résultat d’exploitation en 2018 « en baisse sensible par rapport à 2017 », où il avait atteint 1,9 milliard d’euros.