Pourvoyeur de Rafales et d'armes de mort aux pires régimes sans droits de l'homme, telle l'Arabie saoudite ou l'Egypte, Jean-Yves Le Drian semblait loin d'être un enfant de choeur !
Et pourtant,, grâce à Sa Sainteté, accompagnant Macron au Vatican ...
ouest france
La petite phrase d’Emmanuel Macron sur la « mafia » bretonne, lors de srencontre mardi au Vatican avec le pape François, a animé les réseaux sociaux. Le président visait Jean-Yves Le Drian, son ministre des Affaires étrangères, qui a pris la chose avec le sourire, mais pas seulement lui. En réalité, Jean-Yves Le Drian a retrouvé un ami d’enfance, originaire aussi du Morbihan.
La petite phrase d’Emmanuel Macron sur la « mafia » bretonne lors de son entrevue avec le pape François a provoqué de nombreux commentaires sur les réseaux sociaux. Manifestement, pour Emmanuel Macron, à partir de deux personnes partageant la même origine, une mafia est formée. La boutade pas très inspirée du président de la République fait allusion à la présence de deux Bretons, et même deux Morbihannais, au même endroit et au même moment. C’était donc lors de sa rencontre avec le pape.
Il y a Jean-Yves le Drian, ministre des Affaires étrangères, et aussi Jean Landousies, un prêtre originaire de Pontivy. Ce dernier, âgé de 72 ans, est le responsable de la section francophone de la secrétairerie d’État du Vatican. Il avait déjà servi d’interprète entre le Pape et François Hollande, en 2014.Sur une vidéo, diffusée sur Twitter par l’émission « Quotidien », on voit en effet que les deux hommes se connaissent bien. « J’étais à l’école avec lui », glisse Jean-Yves Le Drian au moment de serrer la main du pape avant de saluer chaleureusement le père Landousies. « Ils ont grandi ensemble », commente le pape François, témoin de ces retrouvailles. Et c’est alors qu’Emmanuel Macron prend le relais, et ironise sur la mafia bretonne parce qu’il y a des « Bretons partout. »
Joint hier soir, Jean-Yves Le Drian est revenu sur cette rencontre avec le père Landousies qu’il ne s’attendait pas du tout à retrouver. En fait, il ne l’avait plus vu depuis dix ans, et la rénovation de la chapelle Saint-Yves à Rome. Leur amitié vient de très loin. « Mon père et le sien travaillaient dans la même entreprise. Le mien à Lanester et le sien à Pontivy. Ils militaient à la JOC (Jeunesse ouvrière chrétienne). Nous passions nos vacances ensemble, une fois chez l’un, une fois chez l’autre. Quand je l’avais revu il y a dix ans, peut-être que je l’avais perdu de vue depuis 20 ans. C’est une rencontre extraordinaire », confie le ministre des Affaires étrangères qui raconte la scène . « Je me suis incliné devant le pape et à côté, je vois mon copain Jeannot et je l’embrasse. C’est incroyable ! »
Confidence encore de Jean-Yves Le Drian : « Nous avons été enfants de chœur ensemble. » Et la « mafia » bretonne ? « C’est la mafia du bien », glisse Jean-Yves Le Drian.