front syndical de classe
Un bras de fer qui en valait toutefois la chandelle car les grévistes ont obtenu satisfaction sur toute la ligne.
Après sept semaines de grève, le plus long mouvement social de l’histoire de Paris-Musées, les agents des Catacombes de Paris ont finalement réussi à imposer leurs revendications. Certes, Paris-Musées, le gestionnaire du célèbre ossuaire de la place Denfert-Rochereau, a tenté à de nombreuses reprises de casser le mouvement avec quelques complices mais cela n’aura pas entamé la détermination des personnels. Un bras de fer qui en valait toutefois la chandelle car les grévistes ont obtenu satisfaction sur toute la ligne avec la signature d’un protocole de fin de conflit avec la mairie de Paris. Qu’en on juge :
« Sur les questions salariales, nous obtenons
le triplement de la prime de pénibilité
Franchement cette victoire est historiqueet l’harmonisation par le haut des salaires des collègues ex-vacataires (qui touchaient jusqu’à présent 150 euros de moins chaque mois par rapport aux ex-contractuels) »
déclarent ainsi les grévistes dans un communiqué. Et les personnels des Catacombes d’ajouter : « sur les questions, plus épineuses, d’effectifs, nous n’obtenons pas l’ensemble des recrutements que nous avions réclamés. Cependant nous arrachons six nouveaux postes, ce qui dans le contexte actuel et la politique vis-à-vis des recrutements de fonctionnaires constitue une avancée considérable. C’est donc avec une énorme fierté que nous sortons du conflit »
Une fierté justifiée car effectivement les résultats obtenus sont exceptionnels. « Franchement cette victoire est historique » comme le rappellent les observateurs attentifs des mouvements sociaux à la Ville de Paris.