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Regards sur le passé pour comprendre le présent

La vidéo qui vous est présentée a été réalisée par France 2. Cette télé publique diffuse des idées qui ne peuvent mettre en cause l'orientation officielle du pouvoir. C'est dire que notre blog ne prend pas à son compte nombre d'affirmations reprises dans ce document.

Mais c'est ce positionnement, disons "occidental" de l'information,  qui donne toute sa valeur  aux rappels historiques, trop souvent ignorés par nos médias, diffusés cette fois par France2, en particulier sur le rôle majeur des Etats-Unis et de leurs valets occidentaux dans les guerres et les conflits qui ensanglantent notre globe et dans leur volonté impérialiste de dominer le monde. 

A nous de commenter.

Face au déferlement de "fake news", comme ils disent, concernant l'histoire de ces dernières décennies, il est nécessaire de faire la lumière sur les changements intervenus dans les rapports de force dans le monde. 

Dans les années 90, après la chute du Mur et l'annexion de la RDA - l'Allemagne de l'Est - par l'Allemagne fédérale, le capital occidental tente de mettre  la main sur l'économie russe, aidé par la trahison de la 'nomenklatura' issue du régime soviétique, qui accapare à son profit personnel les biens collectifs soviétiques, après avoir décrété la dissolution de l'URSS, malgré l'avis contraire de ses peuples.

Les Etats-Unis décrètent "la fin du communiste" et se croient à jamais les seuls maîtres du monde. Les Etats de l'Europe occidentale, dont les gouvernants français, font chorus et adoubent leur suzerain d'outre atlantique.

Des idéologues du Capital annoncent la "fin de l'histoire".

C'était compter sans le peuple russe et la résistance des nations.

Avec Vladimir Poutine devenu président, la Russie se relève et assume avec fierté son passé. ;

C'est cette histoire que la vidéo vous rappelle : 

Non, l'histoire n'est pas finie, L'impérialisme US, non seulement n'est plus le maître du monde,: mais il se délite et doit compter avec la Russie, redevenue grande puissance, mais aussi avec la Chine populaire, dont l'essor économique en trente ans fait d'elle la seconde au podium des nations. La coopération économique et politique très poussée entre ces deux états, en lien avec l'Inde et le Pakistan au sein de l'Organisation dite de Shanghai, fait basculer le rapport de force dans le monde au détriment de l'impérialisme. Les provocations aventureuses de celui-ci se heurtent à la réaction des nations libres, de la Russie en particulier qui a reconquis une puissance militaire avec laquelle les Etats-Unis doivent compter.

Parallèlement, la globalisation financière toujours plus poussée du capital accroît les disparités entre les Etats impérialistes dans le domaine des échanges commerciaux entre les économies concurrentes. La crise actuelle entre Washington et Berlin en est le dernier exemple. 

De même, la volonté des financiers de dominer les espaces géographiques les plus étendus pour y imposer sa loi du marché "libre et non faussée" se heurte à la résistance des peuples qui se rebellent contre cette nouvelle colonisation. Les dissensions actuelles au sein de l'Union européenne illustrent la volonté des nations de recouvrer leur souveraineté.

Le fait que cette détermination s'exprime en Europe à travers les forces politiques de droite résulte du vide idéologique observé depuis au moins trois décennies au sein des organisations de la classe ouvrière, qui ont abandonné toute analyse marxiste, laissant le champ libre de la défense de la souveraineté nationale à une bourgeoisie, dont les intérêts ne coïncident pas avec ceux de l'oligarchie financière;

L'exemple italien en est la démonstration la plus patente.

Mais cette constatation ne remet pas en cause le bien fondé de la démarche entreprise en Europe par les gouvernements qui s'émancipent de la tutelle européenne. Cet objectif concourt à la contestation de l'oligarchie financière et à sa stratégie de destruction. Les conquêtes sociales ouvrières sont visées,  de même, les législations nationales  comme les avancées démocratiques des peuples, sont dans le collimateur du capital, comme autant de freins et d'obstacles à la réalisation par lui du profit maximum.

Prendre conscience de ces réalités, constitue  la condition première du succès des luttes, qu'elles soient syndicales ou politiques, menées aujourd'hui dans la France dominée par le pouvoir de la finance animé par Emmanuel Macron..

Tag(s) : #Impérialisme
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