Pour cause de profit insuffisant, Macron détruit méthodiquement l'appareil industriel public français en fonction des intérêts privés
RTL
Naval Energies, qui a annoncé un manque de soutien public, est la filiale de la société Naval Group, détenue à 60 % par l'État. Le président de la Région Normandie, Hervé Morin, se dit "terriblement déçu" de ce revirement de situation
C'est un coup dur en Normandie. Le projet pilote de déploiement de sept hydroliennes au large de Cherbourg est remis en cause : Naval Energies a annoncé l'arrêt de ses investissements dans cette technologie. Une usine de 5500 m2 flambant neuve avait pourtanbt été inaugurée il y a à peine un mois et demi, mais elle ne produira rien pour le moment, faute de soutien public.
"Je suis terriblement déçu, la France a décidément du mal avec les énergies renouvelables", déplore sur RTL le président de la Région Normandie, Hervé Morin. Là, on avait un secteur avec une entreprise nationale qui avait été incitée par l'État précédent à développer l'hydraulique en mer".
Et pour cause : la France possède plus de 60% de Naval Group, la société d'industrie marine.
Le manque de soutien relève donc d'une décision étatique.