Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

La Tchécoslovaquie, alliée à la France et à la Grande-Bretagne, et soutenue par l'URSS étaient un gage de paix, l'Allemagne se trouvait entre deux feux, avant la capitulation de Munich

La Tchécoslovaquie, alliée à la France et à la Grande-Bretagne, et soutenue par l'URSS étaient un gage de paix, l'Allemagne se trouvait entre deux feux, avant la capitulation de Munich

COMMENTAIRE DE JEAN LEVY

Contrairement à L'Humanité, qui prône la résistance vis-à-vis de l'Allemagne, la "grande presse présente les événements à l'inverse : les gestes raidissement de Paris et de Londres à l'égard de Berlin, tel la rupture (apparente et provisoire) des négociations avec le Reich, comme une stratégie dangereuse qui nous mène à la guerre.

Gringoire, l'hebdomadaire d'extrême-droite, ne cache pas son choix : faire droit aux revendications allemandes (le dépeçage de la Tchécoslovaquie), pour "maintenir la paix". Le pseudo pacifisme assumé par la grande bourgeoisie français et sa presse en septembre 1938 trouvera sa véritable motivation à partir de juin et juillet 1940, quand ses représentants au gouvernement Reynaud prôneront la capitulation de la France, (sauf exceptions personnelle) et se vautreront dans la collaboration avec l'ennemi.

Dans les jours qui pécèdent la capitulation de Munich, ces derniers orchestrent une campagne frénétique contre les communistes, dénoncés comme bellicistes et fauteurs de guerre. La droite et l'extrême-droite  (sauf exceptions personnelles) sont soutenues dans leur propagande par cette faiusse gauche pacifiste qui a pour mot d'ordre ; "Vaut mieux vivre à genous que mourir debout !".

Les uns et les autres se retrouveront deux ans plus tard à encenser la Wehrmacht...

 

Tag(s) : #Histoire
Partager cet article
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :