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 L'état de la pauvreté en France : le Secours catholique tire la sonnette d'alarme,  et le commentaire de Jean LEVY

Le Figaro

En 2017, les femmes sont majoritaires au sein des accueils du Secours catholique et représentent 56,1% des adultes rencontrés. Une proportion supérieure à la moyenne dans la population générale «traduisant une plus grande fragilité relative des femmes par rapport aux hommes», indique le Secours catholique. 40% sont des mères isolées et 30% sont seules, vivant pour la plupart sous le seuil de pauvreté.

●  Un tiers de seniors

La part des adultes de plus de 50 ans progresse qui représentent désormais un tiers des hommes et des femmes rencontrés, contre un peu plus d'un quart en 2010. Pis, la seule part des plus de 60 ans a grimpé de 5 points depuis le début de la décennie pour dépasser désormais les 10%. Pour le secours catholique, cette réalité «traduit une précarisation progressive des personnes âgées isolées dont les enfants ont quitté le foyer» (le cas de 80% d'entre eux).

● Une très grande majorité de chômeurs

En 2017, les actifs représentent 61% des adultes rencontrés, dont plus des deux tiers sont au chômage et un peu moins d'un tiers sont en emploi (1,4% en formation). «Les chômeurs demeurent de loin la catégorie active la plus vulnérable: leur proportion dans les accueils est près de 8 fois plus élevée que dans la population globale», remarque le secours catholique qui note un taux de chômage des adultes rencontrés de... 67,8% (contre un peu plus de 9% dans la population générale). Il s'agit, en majorité, de seniors, peu qualifiés et sans emploi depuis longtemps. «Leur durée moyenne de chômage s'élève à 2,6 années en 2017, soit une augmentation de plus d'une année depuis 2010», précise l'association présidée depuis 2014 par Véronique Fayet.

Six sur dix sont en effet au chômage de longue durée (1 an) et quatre sur dix de très longue durée (plus de 2 ans), contre des proportions de 45% et 23% dans la population générale. Côté ressources, les deux tiers des chômeurs rencontrés ne perçoivent aucune indemnité (ils sont arrivés en fin de droits ou ne sont pas couverts) et ont basculé au RSA, avec un niveau de vie médian donc de 500 euros environ, soit moins que la moitié du seuil de pauvreté (à 60% du revenu de vie médian). Ils sont pour la grande majorité «découragés» et dans des situations d'inactivité subies qui «traduisent un manque de perspective et un éloignement parfois définit du marché de l'emploi stable», conclue le Secours catholique.

● 540 euros de niveau de vie médian

Le niveau de vie médian des ménages accueillis au Secours catholique en 2017 atteint 540 euros, en baisse de 6 euros en un an. En 2017, neuf ménages sur dix qui se sont présentés l'année dernière auprès de l'une de ses 3700 équipes locales réparties en 75 bureaux sur le terrain ont un revenu inférieur au seuil de pauvreté à 60% du revenu de vie médian (donc en dessous de 1026 euros par mois) et près de deux sur trois sont en situation d'extrême pauvreté, avec un seuil à 40% (soit un revenu de 684 euros par mois).

● Deux ménages sur trois en situation de pauvreté

Le Secours catholique note un accroissement de la part des ménages dont le niveau de vie est inférieur au seuil de pauvreté à 60% du revenu médian, des ménages essentiellement sans enfants, souvent âgés de plus de 65 ans et de nationalité française.

● Plus d'un ménage sur deux en situation d'impayés

Il y a une corrélation positive forte entre niveau de vie et l'existence d'impayés. Et pourtant, ce ne sont pas les plus pauvres qui ont le plus de factures non réglées. «Le niveau de dépenses augmente souvent plus proportionnellement par rapport aux ressources», précise le Secours catholique. Au total, plus d'un ménage rencontré sur deux a des impayés, un taux en baisse depuis 2013. Le montant médian est ainsi passé de 778 à 789 euros en euros constants. «Cependant, les ménages avec de très faibles ressources qui s'endettent le font dans des proportions plus dramatiques, avec un montant d'impayés proche de celui de leurs ressources, note l'association. Pour les ménages en situation d'impayés avec des ressources inférieures à 299 euros, l'endettement médian est plus de 2,5 fois supérieur aux ressources». Ce sont les dépenses liées au logement qui génèrent le plus d'impayés: 42% des ménages accueillis concernés ont des impayés de loyers et 42% d'impayés d'énergie.

● Des taux de non-recours aux prestations sociales en hausse

Le non-recours, plus répandu chez les inactifs que parmi les chômeurs, a globalement augmenté pour tous les types de ménage. Malgré la quasi-universalité des allocations familiales, le Secours catholique a noté un recours en net recul depuis 2010 des ménages accueillis dans les centres. Parmi les ménages en situation régulière et ayant la charge d'au moins deux enfants de moins de 18 ans, un quart ne perçoit pas d'allocations familiales en 2017, contre 18% en 2010. Concernant le RSA, un ménage sur trois rencontré ne bénéficie pas d'une aide financière importante à laquelle il aurait droit. Il s'agit notamment des pères seuls (désaffiliés après une séparation), suivis des couples avec enfants et des hommes seuls.

"Ca n'empêche pas Nicolas" :

Il est nécessaire, comme le fait le Secours Catholique, de dresser l'état de la misère en France.. Celle-ci envahit notre société. Elle touche en premier lieu le monde du travail, les salariés privés d'emploi, les paysans summergés de dettes, la population périphérique aux métropoles,  privée de transports publics, de postes, d'écoles, voire de commerçants de proximité.

C'est pour eux la misère au quotidien. Comment faire face au loyer, aux dépenses de chauffage, au prix du carburant vital pour leurs déplacements 

Des millions et des millions de nos concitoyens vivent des jours sombres. Ils ont en panne d'avenir.

Il ne suffit donc pas des dresser un bilan annuel de leur misére, et de constater que celle-ci s'accroît année après année, alors qu'une infime minorité vit  sur une montagne d'or. Car cette minorité détient l'appareil de production, accapare l'Etat, dicte les lois, possède les médias, méprise le peuple, tels les aristocrates en 1789.


La misère n'est pas une fatalité  du Ciel. Elle est le fruit d'une politique délibérée menée par les puissants depuis des décennies, et encore accentuée par Macron et sa clique.

Leur mépris de la Nation frnçaise et l'intérêt de leur caste les conduisent à placer notre pays et son peuple  sous les fourches caudines de l'étranger - de l'Union européenne - comme hier  l"aristocratie pour garantir son avenir,  s'était soumise à l'autorité de l'Europe des Princes contre leur propre peuple.en révolution. Ou telle la grande bourgeoisie française s'était vautrée en 1940 dans la Collaboration avec l'Occupant nazi...
 

Pas étonnant qu'Emmanuel Macron ait souhaité la réhabilitation de  Pétain qui fut l'inspirateur de la collaboration avec l'Allemagne dans le cadre d'une "Europe nouvelle" !

Donc la misère en France a un nom : l'oligarchie financière sans patrie.

Face à elle et à sa politique, une seule solution : l'union du peuple de France dans une nouvelle Résistance pour la reconquête de sa pleine souveraineté.

 

 

Tag(s) : #politique française
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