"Le Monde" le rappelle opportunément...
Emmanuel Macron n'est pas un homme seul...
par Jean LEVY
La politique mise en oeuvre par Macron et son équipe n'est que la copie collée des 'revendications' du capital financier, dont l'hôte de l'Elysée est le fondé de pouvoir. Emmanuel Macron, il faut s'en souvenir en permanence, était "associé-gérant" de la Banque Rothschild quand François Hollande en a fait d'abord le secrétaire-général adjoint de la Présidence, puis son ministre de l'Economie, sur les conseils de Jacques Attali.
Emmanuel Macron a été, de fait, parachué à l'Elysée pour accomplir dans les plus brefs délais la privatisation du rail, réduire à néant ce qui restait du Code du travail, détruire notre système de retraites par répartition, pénaliser les victimes du chômage en les contraignant à accepter n'importe quel emploi à bas coût, livrer aux assurances privées notre sécurité sociale. En un mot, réaliser le voeu du Medef : "détricoter" les conquêtes sociales issues du Conseil National de la Résistance.
Pour réaliser ce programme, les règles parlementaires encore en vigueur durant la présidence de François Hollande, demeuraient des obstacles à une réalisation rapide des objectifs de l'oligarchie financière. D'où les réformes misent en oeuvre par Emmanuel Macron pour dynamiter l'activité de l'Assemblée Nationale, devenue simple chambre d'enregistrement des décisions présidentielles.
Ainsi, Emmanuel Macron, pur produit du monde la Finance, est aux commandes pour mettre à exécution le programme des multinationale et de leurs actionnaires. Ses choix prioritaires en matière fiscale ne sont-ils pas autant de preuves de son empessement à servir les intérêts de ceux-ci ?